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Bruno Wattenbergh est venu parler de banques, d’entreprises et de startups ce vendredi matin dans le Bel RTL Eco. Cette semaine se termine la semaine des entrepreneurs organisée par ING, l’occasion de s’interroger sur les nouvelles relations des banques avec les startups et les entrepreneurs. Quant au chiffre éco du jour, il fait honneur à GSK, élu employeur le plus attractif de Belgique au terme d'une enquête Randstad.
Ce vendredi se clôture une semaine des entrepreneurs organisée par la banque ING. Les objectifs d’une grande banque lorsqu’elle organise ce type de grand-messe sont vraiment multiples. D’abord donner un signe, au marché, au monde politique, aux entrepreneurs et aux citoyens qu’une banque doit faire son métier vis-à-vis de celles et ceux qui créent les entreprises et les emplois de demain et qu’elle est prête à le faire. Ensuite, aller à la rencontre de ses entrepreneurs, qu’ils soient clients ou pas, pour les écouter. Et ce n’est pas juste du marketing. L’économie a profondément changé, tout comme les besoins des entreprises. Et donc leur financement aussi a changé. On ne finance pas une startup dans l’économie collaborative, à la limite de la légalité, comme on finançait une PME il y a 20 ans. Ce type d’événement est donc instructif pour les deux parties, à la fois pour les entrepreneurs, mais aussi pour les banquiers.
Pourquoi ? Une banque n’est pas équipée pour financer une startup ?
Non. Et heureusement d’ailleurs. Une startup c’est risqué, ou en tous cas le risque est difficilement compréhensible, appréciable ... je suis certain que vous n’apprécieriez pas financer un tel risque avec votre épargne. Bref, la startup se finance surtout par ce qu’on appelle de l’equity, des fonds propres, du capital à risque apporté par ce qu’on appelle les 3F, Friends, Family & Fool, les amis, la famille est les farfelus.
Mais alors quel est l’intérêt d’une banque de s’intéresser aux startups ?
Ce n’est pas parce que la startup n’est pas facilement finançable qu’elle ne va pas intéresser la banque, d’abord parce que la banque peut lui vendre d’autres types de produits, ensuite parce que les startups sont les clients de demain. Les banques veulent absolument rester en contact avec les communautés d’entrepreneurs, raison pour laquelle ING a investi du temps et de l’argent dans cette semaine des entrepreneurs qui a rassemblé 4.700 entrepreneurs au cours de 33 événements. Un événement tiré par le CEO d’ING, qui est lui-même le Président de FEBELFIN, et qui se bat pour faire mentir l’adage qui veut qu’entre PME et banque ce soit un "je t’aime moi non plus".
Est-ce que les autres banques ont la même stratégie ?
Oui, BNP Paribas Fortis a investi dans un incubateur comme CoStation, dans des concours comme le MIT+35 Innvator ou est partenaire de MyMicroInvest. KBC a lancé ses incubateurs Startit et CBC a lancé sa plate-forme d’E-Commerce. Enfin, n’oublions pas l’accord passé il y a quelques jours seulement entre toutes ces banques et la région wallonne pour le financement des PME. Il y a donc de l’argent et des conseils dans les banques et sur le marché, il faut à présent que les bons projets émergent.
Bruno, pour conclure, le chiffre éco du jour ?
Numéro 1 ... c’est GlaxoSmithKline (GSK) qui a été élu, pour la 4ème fois, l'employeur le plus attractif de Belgique sur base d'une enquête menée par Randstad auprès de 15.000 personnes. Parmi ceux qui connaissent l'entreprise, ils sont 51% à avoir envie ou très envie de travailler pour elle. Google est la marque disruptive la plus attractive tandis que Mercedes-Benz est l'employeur qui se surpasse le plus.
