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L'expérience étonnante d'un journaliste belge: il tente de gagner 2.500€ par mois grâce à Airbnb, Menu Next Door, etc

Ce lundi matin dans sa chronique éco sur Bel RTL, Bruno Wattenbergh a parlé de l’expérience étonnante d’un journaliste.

Un journaliste s’est mis dans la peau d’un Belge essayant de vivre de l’économie dite collaborative, en devenant prestataire de services pour les plates-formes les plus connues. C’est ce dont a parlé Bruno Wattenbergh dans sa chronique Bel RTL Eco.


Un journaliste s’est mis dans la peau d’un Belge qui essaierait de vivre de l’économie dite collaborative, pourquoi ?

Hé bien Christophe Charlot est journaliste au magazine économique Trends. Comme moi, il parle de cette nouvelle économie, de ces plateformes, mais il a eu envie de vérifier par lui-même ce qu’on pouvait gagner via ces nouveaux jobs. Pourquoi ? Hé bien parce qu’il n’y a aucune étude sérieuse sur le sujet, aucun chiffre officiel. Alors que ces nouvelles plateformes du Web justifient leur existence et leur légitimité par les emplois qu’elles sont susceptibles de créer et des revenus qu’elles vont procurer. Une opportunité non négligeable avec 15% de Belges qui connaissent un risque de pauvreté.


Comment a-t-il fait ?

Il s’est fixé comme objectif d’atteindre 2.500€ en un mois uniquement en louant une de ses chambres sur Airbnb, en faisant du jardinage et du bricolage via Listminut, en cuisinant et en vendant ses plats via Menu Next Door, et en livrant des plats à domicile via Take Eat Easy et Deliveroo. Bref, comme vous pouvez le constater, il a payé de sa personne !


Et quelles sont ses constatations, qu’a-t-il appris au cours de cette expérience ? 

D’abord que devenir prestataire sur ces plates-formes est facile. L’inscription est conviviale, l’ambiance sympathique, il y a plein de conseils. Mais ensuite, cela se complique. Pas question de gagner de l’argent facilement. Il faut du temps, par exemple dans le cas de Menu Next Door, il faut faire les photos des menus, décider ce que l’on va préparer, tester, et on n’a pas encore de client. Menu Next Door vient goûter les premiers plats, mais aussi donner des conseils, notamment en matière d’hygiène. Notre journaliste a ainsi décidé de préparer des menus tous les lundis pendant un mois. Résultat, il a vendu 99 menus et récolté 576€ de bénéfice brut, tous frais déduits, mais bien sûr avant de s’acquitter des impôts ou de payer des cotisations sociales d’indépendant complémentaire !


Quels sont les autres enseignements que l’on peut tirer, notamment vis-à-vis des autres essais, sur les autres plateformes ?

Que là aussi, rien n’est facile, par exemple chez Airbnb où louer une chambre ou un studio demande de longs préparatifs. Autre élément, les clients de toutes ces plateformes achètent un prix. Chez Listminut, les gens qui cherchent des jardiniers ne veulent payer que 12 à 13 € de l'heure. Brefs les marges sont faibles.


Une conclusion finale

Cette nouvelle économie permet de gagner de l’argent, mais il faut aller le chercher, c’est dur, compliqué, mais cela ne va pas étonner les commerçants classiques que cette nouvelle économie concurrence. Ensuite, que cela convient comme revenu de complément, si vous êtes dans les conditions pour le faire : vous avez par exemple un don culinaire, le studio disponible, la voiture idéale et surtout du temps. Enfin, c’est un bon complément de revenu, mais difficile de ne compter que là-dessus. 

> SUIVRE L'EXPERIENCE DU JOURNALISTE SUR SON BLOG

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