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Dans son "chiffre éco du jour", l’économiste Bruno Wattenbergh a parlé du 12. La Belgique est en effet désormais à la 12ème place d’un classement des 58 pays pollueurs les plus performants en matière d’environnement. Pas mal… sauf qu’on a perdu 5 places depuis l’an dernier.
La 12ème place, c’est la position de la Belgique dans le Climate Change Performance Index, le classement qui compare les performances climatiques des 58 pays qui sont responsables de 90% des émissions de CO2. Les plus gros pollueur donc. Plus vous êtes mauvais dans ce classement, plus vous polluez ... et notre performance est en forte baisse puisque nous avons perdu cette année 5 places à ce classement.
Pourquoi ? A cause de la décision prise l’année passée par la Wallonie de repousser de 10 ans son objectif d’atteindre une part de 20% de production d’énergie renouvelable. Ensuite, à cause du lobby de la Belgique pour assouplir le mécanisme des quotas de CO2.
Un climato-sceptique nommé par Trump
Bref, on le constate dans ces deux décisions, l’enjeu environnemental est aussi un gigantesque enjeu financier : budgétaire pour l’Etat et de rentabilité pour les entreprises.
Plus de 360 entreprises américaines ont malgré cela lancé un appel au futur président Trump en faveur d’une économie moins carbonée, dans l’intérêt des citoyens américains, mais aussi de la prospérité de l’économie américaine. Cela n’a malheureusement pas empêché Donald Trump d’annoncer hier la nomination d’un climato-sceptique allié des producteurs de pétrole à la tête de l’EPA, l’agence environnementale américaine.
