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La chasse aux fraudeurs porte ses fruits: plus de 130.000 travailleurs irréguliers découverts en 2014

La traque des fraudeurs (employés et patrons) a marqué l’année 2014, expliquent ce lundi les journaux de SudPresse dans leurs éditions. Pas moins de 130.777 travailleurs fraudeurs ont ainsi été découverts et ont été priés par l’inspection sociale de se régulariser. Ils ont été découverts lors des 13.612 infractions constatées du côté des employeurs, dont 756 concernaient des entreprises étrangères. A la police, ce sont 87% de PV pour escroqueries sociales en plus qu’on a dû gérer par rapport à 2013, selon le dernier rapport de la police fédérale.

Les irrégularités découvertes l’an dernier constituent un record. Elles vont du travail au noir aux fausses déclarations pour les travailleurs, au harcèlement et à l’exploitation économique de ceux-ci pour les patrons.


Meilleurs collaboration entre tous les services publics

Selon l’inspection sociale, ce n’est pas forcément le nombre de fraudeurs qui a explosé, mais "les contrôles actuels" qui "ciblent de mieux en mieux les entreprises qui fraudent" grâce à une meilleure collaboration entre tous les services concernés, comme l’ONSS, l’Onem, la police et les parquets. De nouvelles cellules, dont l’une qui cible spécifiquement le dumping social, ont également été mises en place.


Surtout des fraudes à la sécurité sociales et des travailleur Marocains, Pakistanais, Brésiliens et Indiens

Les travailleurs qui se sont régularisés fraudaient en grande majorité la sécurité sociale. Pour quelques-uns, les vacances annuelles ou les documents sociaux étaient en cause. Et parmi les travailleurs étrangers qui travaillaient illégalement chez nous, ils étaient en majorité marocains, pakistanais, brésiliens ou indiens. Côté Européens, les travailleurs illégaux étaient principalement des Portugais, des Roumains, des Polonais, des Hongrois, des Bulgares et des Slovaques.

Quant aux patrons, ce sont eux qui risquent le plus gros. En fonction de l’infraction constatée, les peines encourues vont de 60€ d’amende administrative à 36.000€ et 3 ans de prison dans les cas les plus graves.


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