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La Belgique se positionne en vue d’accueillir des entreprises susceptibles de quitter la City et plus largement le Royaume-Uni. Initiative encouragée par le Premier Ministre Charles Michel qui espère que les deux pays resteront partenaires. Une interview signée Sun Chim Courrier et Pascal Noriega.
Charles Michel a en tout cas l'impression que le vote du Brexit, comme l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis, peut constituer un électrochoc positif pour le projet européen. "Pour faire en sorte d’accélérer la prise de décision en Europe dans le domaine du développement économique, des investissements ou dans le domaine de la sécurité", estime-t-il. Le Premier Ministre évoque également la double approche belge.
"Dans ces négociations avec la Grande-Bretagne, on doit être rationnel et essayer d’avoir un accord intelligent dans le cadre duquel, on défend les intérêts économiques, l’emploi et les investissements en Europe et en Belgique", poursuit-il.
Des opportunités à saisir
Charles Michel indique par ailleurs que la Belgique prépare le Brexit depuis de mois. "Nous avons lancé un groupe de haut niveau avec des acteurs économiques belges afin de soutenir le gouvernement dans le processus de négociations. J’ai eu de nombreux contacts avec des acteurs économiques britanniques qui sont perturbés par le choix du peuple britannique. Nous essayons donc d’être convaincants et attractifs."
