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Le plan de restructuration d'ING est bouclé. Le groupe prévoit 3.150 suppressions de postes d'ici 2021, dont 1700 licenciements secs. Un reportage de David Scoubeau pour Bel RTL.
Le SETCa-BBTK, la CNE, la LBC-NVK et la CGSLB-ACLVB ont approuvé chacun en interne mardi le plan de restructuration de la banque ING Belgique. Les organisations syndicales et la direction doivent se réunir ce mercredi afin d'entériner l'accord. Après avoir négocié durant six mois, les syndicats et la direction d'ING ont trouvé un accord. Il porte sur trois volets:
Le premier concerne ceux partiront soit car ils sont licenciés, soit en départ anticipé ou en départ volontaire. A ce niveau-là les syndicats sont satisfaits avec des départs anticipés possibles dès 55 ans avec au moins 60% du salaire net. Ils ont également obtenu de bonnes conditions en cas de départ volontaire. Les syndicats espèrent que toutes ces conditions favorables pousseront des employés à quitter l'entreprise pour éviter un trop grand nombre de licenciements.
Les autres volets de négociations concernent ceux qui vont rester dans l'entreprise. Il faudra être plus flexible pour travailler chez ING. Les plages de travail sont étendues avec des horaires parfois plus tardifs. A ce niveau-là, les syndicats ont obtenu des compensations financières.
Au niveau du salaire, les barèmes vont baisser. Un package salarial moins favorable mais les syndicats ont prévu une clause qui permet une période de transition de 15 ans pour les collaborateurs actuels.
Les conventions collectives pourraient être signées ce mercredi. Un conseil d'administration est prévu jeudi et un conseil d'entreprise extraordinaire vendredi.
Quelques réserves
La CNE a approuvé la proposition de la direction "avec des réserves", souligne Philippe Samek, secrétaire national. Pour le représentant du syndicat chrétien, rejeter le plan aurait signifié "maintenir l'incertitude" et repartir à zéro. Même si les trois quarts du comité ont approuvé le plan après de larges consultations de la base, plusieurs de ses points ont fait l'objet d'âpres discussions. Le pendant néerlandophone de la CNE, la LBC-NVK, a également reçu un mandat pour signer l'accord, a appris l'agence Belga.
Le SETCa-BBTK a aussi approuvé le plan, par environ 85% des membres dans les trois régions, selon son secrétaire général Jean-Michel Cappoen. Le syndicat libéral a lui aussi obtenu un accord de principe de l'ensemble de ces délégués pour avaliser le plan, a indiqué Thibaut Montjardin, responsable CGSLB pour le secteur bancaire. Quelques réserves subsistent sur des points techniques, notamment concernant les rémunérations, mais celles-ci ne devraient pas empêcher la signature de l'accord.
