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Les frais de dossier pour les refinancements de crédits hypothécaires augmentent: BNP Paribas DOUBLE ses tarifs

Les banques ressentent les effets de la baisse des taux d'intérêt. Pour compenser leurs pertes, certaines envisagent d'augmenter les frais bancaires. Une répercussion sur les clients donc. Mais le ministre en charge de la Protection des consommateurs va imposer quelques règles.

A partir du 1er septembre, les prix vont littéralement doubler pour les clients de BNP Paribas Fortis qui souhaitent refinancer leur crédit, passant ainsi de 350 à 700 euros. Les nouveaux clients paieront quant à eux 500 euros, au lieu du tarif de 350 euros précédemment en vigueur. La hausse s'explique par les nombreux refinancements motivés par les faibles taux d'intérêt.

 
D'autres banques augmentent, mais plus légèrement

D'autres banques l'ont également fait, mais plus légèrement: 20€ d'augmentation pour Axa par exemple. Face aux taux bas, les banques cherchent d'autres moyens pour assurer leur rentabilité. "La rentabilité est sous pression, mais surtout, la rentabilité à long terme, sur les années à venir, confirme Rodolphe De Pierpont, porte-parole de Febelfin, la Fédération belge du secteur financier. Chaque banque doit trouver les nouveaux relais de rentabilité qui sont adaptés dans sa situation".


Test-Achats le dit clairement: "Ces frais sont exagérés"

Test-Achats estime que ces coûts sont exagérés et pourtant, ce n'est qu'un début. Un vaste chantier est lancé pour augmenter les frais des services bancaires. Des frais parfois cachés, ou difficile à identifier. Le gouvernement va y mettre des limites. "Nous avons eu des contacts avec différentes banques et la manière dont certains frais seront mis à la charge des consommateurs n'est pas très claire, affirme Kris Peeters, ministre de l'Emploi, de l'Economie et des Consommateurs. Je souhaite que la transparence soit améliorée. C'est pour cela que par le biais d'un arrêté royal, je clarifierai la manière dont les frais de dossiers pourront être chargés et le maximum qui pourra être imposé aux consommateurs".

L'arrête royal a été promis d'ici la fin de l'année.

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