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Les logements neufs sont de plus en plus petits, mais sont-ils moins chers?

En 10 ans, la taille des nouvelles constructions a diminué de 10 à16%. Une conséquence de la hausse des prix dans l'immobilier qui oblige les propriétaires à mieux rentabiliser l'espace.

Réduire la taille moyenne des logements tout en maintenant des espaces de vie agréables, c’est tout l’enjeu actuel puisqu’en 10 ans, d’une moyenne de 92m² pour un appartement deux chambres, nous sommes aujourd’hui à une moyenne de 80m². Une diminution de 10% de surface qui se gagne un peu partout. "On peut jouer sur les chambres à coucher, on peut jouer un peu sur le séjour et alors le deuxième aspect sur lequel il faut travailler absolument, c’est éviter les espaces perdus. On peut gagner énormément de petits mètres carrés dans les lieux de passage, dans les couloirs, dans les halls d’entrée", explique Michael Flohimont, architecte, au micro de Jennifer Istace pour RTL TVi.


"Il faut produire du logement qui correspond à ces surfaces et donc diminuer les surfaces offertes"

Cette évolution suit les demandes d’un marché où l’intérêt économique prime. "Grosso modo à Bruxelles, vous devez avoir aux alentours de 200-220.000 euros comme budget moyen. Sur la région wallonne vous allez être aux alentours de 150.000 et sur la région flamande vous allez être aux alentours de 180-190.000. Ca ce sont les budgets moyens que les gens ont et donc pour permettre d’accéder à la propriété, et bien il faut produire du logement qui correspond à ces surfaces et donc diminuer les surfaces offertes", précise Éric Verlinden, administrateur délégué du groupe Trevi.


Les avantages d'un logement neuf

Malgré une moyenne d’environ 2.500 euros le m², les logements neufs restent pourtant une priorité pour la plupart des acheteurs. "Le logement neuf il répond à certains avantages évident qui sont par exemple la tranquillité en matière énergétique puisque vous avez des normes qui sont assez sévères, mais vous avez aussi un autre avantage, c’est que vous avez une vue sur l’ensemble des dépenses de la copropriété pour les 15-20 prochaines années", commente encore M. Verlinden.


Une nouvelle manière de concevoir les logements

À l’avenir, cette tendance devrait se confirmer. Elle pourrait aussi s’accompagner d’une nouvelle manière de concevoir les logements, par exemple avec la multiplication d’espaces de vie commune entre les habitants d’un même immeuble. D’ici 2030 on attend une augmentation de 10% de la population belge, autant de personnes qui devront un jour se trouver un toit.

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