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Les patrons de la sécurité sociale sont (très) inquiets: des licenciements secs dès 2015?

Les économies imposées par le gouvernement Michel vont-elles trop loin? C'est ce que pensent les directeurs des 14 institutions fédérales de sécurité sociale.

Les directeurs de 14 institutions fédérales de sécurité sociale, dont l'Office national des pensions et l'ONSS, fustigent les économies imposées par le gouvernement Michel dans une note interne, dont L'Echo relaie le contenu jeudi. "Ces économies auront un impact non négligeable sur les institutions et menacent le fonctionnement-même de plusieurs services", affirment-ils dans cette note.

"Cela pourrait se traduire par des licenciements secs à partir de 2015"
Neuf des quatorze institutions ne seront pas en mesure de réaliser les économies demandées en matière de personnel, même après le gel des recrutements. "Cela pourrait se traduire par des licenciements secs à partir de 2015", peut-on lire. Le danger menace également la poursuite de la numérisation des services et de projets existants, tel que le cadastre des pensions ou la lutte contre la fraude sociale. "A partir de 2016 ou 2017, les économies menacent même les missions de base, le fonctionnnement global et la qualité que l'on est en droit d'exiger en matière de services aux assurés sociaux et aux employeurs."

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