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Les travailleurs de Durobor ont refusé en masse le projet de reprise

L'assemblée générale des travailleurs a rejeté jeudi à 72% de voix le projet de reprise de la gobeleterie Durobor par le Néerlandais Herman Green. Le personnel a ainsi marqué sa désapprobation quant à la diminution annoncée de leurs acquis sociaux.

"Les travailleurs ont déjà connu une baisse de 20% de leurs salaires il y a cinq ans. Ils ne veulent plus que l'on touche à leurs acquis sociaux et c'est clairement ce point qui bloque dans le dossier", a indiqué Rico Zara de la CSC. Il a précisé que le bras financier de la Région wallonne, la Sogepa, avait tenté de faire évoluer la proposition vers davantage de travailleurs repris. "On en reste en tout à 144 sur 230, c'est clairement insuffisant".

Les travailleurs de Durobor sont partis en grève en attendant l'échéance importante de lundi au tribunal de commerce de Mons. "Le scénario plausible est que la faillite de l'entreprise soit déclarée, ce qui ne veut pas automatiquement dire que c'est la fin définitive de Durobor", a indiqué Philippe Bertleff du Setca. "Pourrait-on imaginer que, d'ici-là, un autre candidat repreneur sorte du bois? Impossible à dire. Nous allons en tout cas informer l'administrateur provisoire du rejet des travailleurs, en attendant l'échéance de lundi".

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