Partager:
Ce matin dans Bel RTL éco, Bruno Wattenbergh a parlé de de création d’entreprise … Le chroniqueur économique a passé le week-end avec des personnes travaillant sur un projet qui pourrait déboucher sur la création d'une entreprise.
J’ai visité le VR Hackathon ce week-end: VR pour virtual reality, ou réalité virtuelle, hackathon pour illustrer les 52 heures que les équipes présentes avaient pour tenter de concrétiser leur projet d’entreprise. Alors bien sûr, on peut imaginer l’expérience que peut représenter cette réalité virtuelle, mais quand vous mettez le casque sur la tête, avec les haut-parleurs, vous vous rendez compte de la puissance de l’expérience. C’est immersif, en quelques secondes vous changez de monde.
Le problème c’est que le matériel existe, quelques jeux également. Mais toutes les utilisations sont encore à inventer et le potentiel est immense, dans la santé, dans l’industrie, dans le voyage. Pour vous donner une idée de ce potentiel, aujourd’hui le marché de la VR comme on dit représente un peu moins de 7 milliards d'euros, un montant qui devrait atteindre plus de 70 milliards en 2020.
Qui a gagné?
Un projet appelé "ASSESS VR" qui veut permettre aux entreprises d’évaluer et de recruter plus efficacement des talents en les immergeant dans des situations types. Le projet était tellement bon qu’ils ont gagné leur participation au programme d'accélération Boost VC aux Etats-Unis à la Silicon Valley.
Deuxième expérience start-up ce week-end, à Liège cette dans un secteur technologique: l’aérospatial
C’est exactement le même principe: une quarantaine de candidats entrepreneurs, avec ou sans projets, qui se regroupent dès le vendredi soir pour travailler un week-end sur un projet d’entreprise. Celui-ci se déroulait dans les locaux du WSL, l’incubateur industriel liégeois. 4 projets ont été travaillés et le gagnant a pour ambition de lancer un satellite pour proposer aux grandes marques des messages publicitaires envoyé de l’espace. Une idée rendue possible par la mise sur le marché de lanceurs bon marché.
C'était rafraîchissant de voir des jeunes qui veulent changer les choses, se prendre en main, vivre avec leur temps, prendre des risques aussi ... et c’est cela dont notre société a besoin.
