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Affaire De Tandt: l'avocat général est blanchi

Il n'y a aucun élément de corruption pouvant mettre en cause l'avocat général Jacques De Lentdecker dans le dossier De Tandt, a affirmé vendredi le parquet général de Bruxelles.

Lors d'un bref point presse, deux représentants du parquet général ont indiqué que le procureur général faisait actuellement procéder à des vérifications et des constatations avant de requérir une instruction à l'encontre de la présidente du tribunal de commerce Francine De Tandt, suivant ainsi l'injonction positive du ministre de la Justice.

L'avocat général Jacques De Lentdecker avait été mis en cause la semaine dernière dans la presse. Il était accusé d'avoir, lorsqu'il était procureur général de Bruxelles, protégé Mme De Tandt après avoir été informé de soupçons de corruption contre la magistrate.

Ce qu'a démenti vendredi le parquet général, soulignant que les poursuites disciplinaires avaient été entamées à l'époque, "à l'initiative de M. l'avocat général De Lentdecker, alors procureur général", qui avait saisi le Premier président de la cour d'appel de Bruxelles, conformément aux dispositions du Code judiciaire.

Pas de mesure de protection

"Il ne peut donc s'agir d'une mesure de protection à l'égard de Mme De Tandt et il n'y a aucun élément de corruption pouvant mettre en cause l'avocat général M. De Lentdecker", ont déclaré, lors d'une brève communication à la presse, sans questions-réponses, les deux représentants du parquet général, Roland De Bruyne et Carole Fruy.

Ils ont indiqué, au nom du procureur général, que ce dernier exécutera l'injonction donnée par le ministre de la Justice, de requérir une instruction pénale relative à Mme De Tandt. La saisine aura lieu à Bruxelles. Stefaan De Clerck avait indiqué mardi qu'il donnait une telle injonction au parquet général de Bruxelles. Cette instruction n'est pas encore ouverte.

"Le procureur général fait actuellement activement procéder à des vérifications et constatations avant de requérir une instruction selon l'injonction du ministre de la Justice", ont indiqué M. De Bruyne et Mme Fruy. Ils ont souligné que "cette instruction, comme toutes les autres, sera menée tant à charge qu'à décharge dans le respect de la présomption d'innocence, règle de droit dans notre société démocratique".

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