Accueil Actu

Charleroi: elle frappe ses parents d'accueil à l'aide d'un marteau et d'un couteau tout un week-end

Le tribunal correctionnel a condamné une jeune femme à 7 ans de prison pour avoir causé la mort de son père d'accueil.

Le tribunal correctionnel de Charleroi a rendu sa décision, vendredi, dans un dossier de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Une jeune femme écope de 7 ans de prison pour avoir, durant tout un week-end, frappé ses parents d'accueil avec un couteau et un marteau. L'une des victimes était décédée deux ans plus tard des suites de ses blessures.


Elle administre des médicaments avant les coups
Jac D., une jeune femme au passé tumultueux, répondait de coups et blessures prémédités à l'égard de ses parents d'accueil, avec la circonstance que ceux-ci ont entraîné la mort du père sans intention de la donner. Les faits sont survenus à Marcinelle (Charleroi), lors d'un week-end de mars 2010. La jeune femme avait utilisé un marteau et un couteau pour blesser les deux victimes, et ce, après leur avoir administré des médicaments, ce qui démontre la préméditation. Elle s'était toutefois arrêtée dans l'escalade de la violence, ce qui avait permis l'hospitalisation des deux victimes. Le père souffrait de multiples plaies au visage, au torse et aux mains, ainsi que d'un hématome cérébral qui a engendré la dégradation de son état de santé et, en définitive, son décès deux ans plus tard.

Arrêtée immédiatement
Convoquée à plusieurs reprises à l'audience, Jac D. a tenté d'échapper à son procès en provoquant de fausses alertes à la bombe. Elle est d'ailleurs inculpée pour ces faits. Devant la juge Lecomte, elle avait fondu en larmes, nié toute intention homicide et évoqué des remords. Le substitut Vandenbroucke avait pour sa part confirmé qu'il ne retenait pas l'intention homicide. Selon lui, la prévenue s'est arrêtée dans l'escalade de la violence sans intervention extérieure. L'affection qu'elle portait à ses parents d'accueil semble être ce qui l'a empêché de les tuer. Vu la gravité des faits, le parquet avait réclamé une peine de 5 ans pour les faits commis à l'égard du père et de 3 ans à l'égard de la mère. Vendredi, le tribunal a finalement condamné Jac D. à 7 ans de prison. La prévenue a fait l'objet d'une arrestation immédiate à l'audience.

À la une

Sélectionné pour vous