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Le Tribunal de l'application des peines (TAP) de Mons a refusé mercredi la demande de libération formulée par Alex M., un ancien gardien de la prison d'Andenne qui avait été condamné à une peine de sept ans de prison en octobre 2013 pour des faits de pédophilie. Le tribunal a estimé que l'individu présentait encore de gros risques pour la société.
Alex M. a déjà introduit plusieurs demandes de remise en liberté, à chaque fois refusées par le Tribunal de l'application des peines de Mons. Il a cette fois réclamé le bénéfice d'une surveillance électronique non surveillée par GPS à son domicile afin de quitter la prison. La famille de la victime s'est opposée à cette demande. "Le tribunal a suivi notre position et a refusé la libération demandée", a confirmé un membre de la famille.
Il est probable qu'une nouvelle demande de libération conditionnelle soit à nouveau introduite par Alex M. en janvier 2018.
Rappel des faits: il viole un bébé de 4 mois avec sa femme
Alex M. et sa compagne, elle aussi gardienne de prison, avaient été poursuivis et condamnés pour le viol d'un bébé de 4 mois. Le couple s'était livré à des pratiques sexuelles débridées, inspirées d'actes avec des enfants et des animaux, dans lesquelles ils avaient impliqué le petit-fils de la dame, âgé de 4 mois. La dame avait été condamnée à une peine de cinq ans de prison, assortie d'un sursis partiel. Son compagnon, qui niait les faits, avait été condamné à sept ans de prison.
