Accueil Actu

Le procès de Mireille De Lauw débute: après des années de violences conjugales, elle aurait tué son mari au bout d'une soirée tragique

Ce lundi, à 14h, le jury sera composé pour le procès de Mireille de Lauw. Cette mère de famille et femme au foyer de 48 ans comparaitra libre pour répondre de l'assassinat de son mari, le 25 août 2013. Elle est en aveux et explique son geste par les violences que lui faisait subir son mari, Agim Recica, 57 ans.

Dans leur appartement familial, à Jette, le dimanche 25 aout 2013, Mireille de Lauw a achevé son mari de 6 coups de couteau. Le vendredi soir, elle avait d'abord tenté de le tuer en lui administrant des anxiolytiques (Temesta) dilués dans du café. Elle avait ensuite tenté de l'étouffer dans son lit avant de le matraquer à une dizaine de reprises. Finalement, pour l'achever, elle s'était résolue à prendre un couteau de cuisine et à le poignarder à 6 reprises.


Elle se sert un verre et rend visite à sa soeur avant d'appeler la police

Ensuite, après cet assassinat qu'elle a tout de suite reconnu, elle s'est servie une piña colada, a fumé une cigarette, est allée rendre visite à sa soeur avant de signaler la mort de son mari et d'attendre la police dans l'appartement familial où elle habite toujours.

Quand les enquêteurs sont arrivés, Mireille de Lauw leur a tout détaillé. Elle a expliqué que son mari la suppliait d'arrêter, mais qu'elle a continué parce que cela faisait 25 ans qu'il la faisait souffrir et qu'il la battait. Elle n'avait pourtant jamais déposé plainte à la police. Personne dans l'entourage ne semblait être au courant des violences du mari.

Le couple avait 4 enfants âgés de 14 à 25 ans au moment des faits.


Sept femmes et cinq hommes pour la juger

Sept femmes et cinq hommes ont été choisis, lundi après-midi, à la cour d'assises de Bruxelles, pour être les jurés au procès de Mireille De Lauw, qui débutera tout à fait ce jeudi. Quatre jurés suppléants, une femme et trois hommes, ont également été retenus.

Cette histoire rappelle fortement celle de Jacqueline Sauvage en France, cette femme graciée par François Hollande fin de l'année 2016 alors qu'elle avait été condamnée pour le meurtre de son mari.

À la une

Sélectionné pour vous