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Double meurtre des sœurs de Renlies: le fils et la belle-fille ont un alibi

Aucun mandat d'arrêt n'a été décerné par la juge d'instruction, vendredi, dans le dossier du double homicide de Renlies (Beaumont). L'autopsie menée sur les corps calcinés des soeurs Jacqueline et Danielle Wallemacq démontre qu'elles n'ont pas été tuées à l'aide d'un couteau ou d'une arme à feu.

Jeudi, un promeneur a découvert une voiture en feu à l'orée d'un bois de Renlies, à 800 mètres de la rue Haie des Chats. Après avoir éteint les flammes, les pompiers de Beaumont ont retrouvé les ossements de deux femmes dans l'épave calcinée. Grâce notamment au numéro de plaque, le véhicule a pu être identifié comme celui de Jacqueline Wallemacq, une habitante de Sivry-Rance. Ses proches avaient d'ailleurs signalé sa disparition, ainsi que celle de sa soeur Danielle, depuis jeudi matin vers 09h00.

Le fils signalé pour violences familiales

Les deux soeurs s'étaient rendues au domicile de Danielle Wallemacq, à Sautin, où elle vivait avec son fils et sa belle-fille. Depuis un mois, Danielle était toutefois hébergée par sa soeur Jacqueline suite à un conflit latent avec son fils à propos de l'héritage, et en particulier de la maison. Selon le parquet de Charleroi, au moins un dossier avait déjà été ouvert pour des violences intrafamiliales.

Le couple a un alibi

Vu les circonstances et les éléments suspects découverts dans la villa de Sautin, le fils et la belle-fille de Danielle Wallemacq ont été privés de liberté pour être auditionnés. La juge d'instruction a toutefois estimé qu'il n'y avait pas lieu, à ce stade de l'enquête, de les incriminer. Ils ont donc été relaxés, vierges de toute inculpation. Le jour de Noël, le couple a en effet passé la journée en compagnie de proches. Cet alibi devra être vérifié par les enquêteurs qui attendent également les résultats de plusieurs analyses (ADN, microtraces, téléphonie, etc.).

Pas mortes par arme à feu ou couteau

Vendredi soir, l'autopsie réalisée sur les corps des victimes a permis de conclure qu'aucune arme à feu, ni couteau n'avait été utilisé pour commettre le crime. Le parquet n'a pas désiré donner plus d'informations. Il semble par contre établi que les deux soeurs étaient déjà mortes avant d'être incinérées dans le bois de Renlies.

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