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L'auteur d'une fausse alerte à la bombe actuellement jugé à Namur: que risque-t-il ?

Ces dernières années, vous l'aurez remarqué, les alertes à la bombe se multiplient. La grande majorité d'entre elles sont basées sur la méfiance grandissante des citoyens (un sac 'suspect' dans une gare, par exemple), et ne débouchent que sur des fausses alertes.

Mais certaines alertes sont intentionnellement données par des personnes dont les motivations sont obscures (trouble de l'ordre public, évacuation d'une école, etc). Ces faux alerteurs risquent très gros, s'ils se font attraper.

A Namur, un suspect est actuellement jugé pour avoir lancé une fausse alerte en 2015, au Palais de Justice de la province. L'auteur évoquait un attentat imminent commandité depuis la mosquée de Verviers. D'importants moyens avaient été mobilisés.

Comme souvent, c'est la téléphonie qui a permis d'identifier le suspect. Celui-ci, cependant, prétend que c'est quelqu'un d'autre qui a utilisé son téléphone pour passer l'appel.

La zone de police de Namur réclame un dédommagement.

Le parquet a réclamé ce vendredi matin 1 an de prison contre le prévenu, absent à l'audience. En théorie, l'auteur d'une fausse alerte à la bombe s'expose à deux ans de prison, à 1.800€ d'amende et à d'éventuels dommages et intérêts.

Verdict fin décembre.

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