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La Droite citoyenne annonce le départ d'André-Pierre Puget en l'accusant d'emplois fictifs

(Belga) La Droite citoyenne a annoncé vendredi dans un communiqué que le député wallon André-Pierre Puget lui avait remis sa démission à la suite d'un conflit sur ses assistants parlementaires. La formation de droite radicale accuse le député indépendant (ex-PP) d'emplois fictifs et de collusions avec l'extrême droite. Interrogé par Belga, M. Puget réfute ces allégations mais n'a pas souhaité faire de commentaires sur le fond dans l'immédiat.

Selon le président de la Droite citoyenne Aldo-Michel Mungo, parmi les trois assistants parlementaires du député (deux temps plein, un partiel), l'un des assistants à temps plein ne prestait que quelques heures par semaine au profit de l'activité parlementaire et politique de l'élu et écrivait par ailleurs pour un site français d'extrême droite. Il s'agit de Boulevard voltaire, site fondé par Robert Ménard, a précisé M. Mungo à Belga. "Le second ne preste rien, si ce n'est conduire la voiture du député à la suite de soirées trop arrosées; de l'aveu même du député, cet assistant travaille en réalité pour des projets entrepreneuriaux privés du député, dont une école de conduite de drones. Quant à la troisième à temps partiel, engagée officiellement comme secrétaire, aucune prestation n'a pu être établie, sa seule qualification étant d'être la compagne du premier. Aucun de ces assistants n'est membre du parti", selon La Droite citoyenne. Ce parti affirme avoir mis le député en demeure de mettre fin à ce "détournement de fonds publics" et de procéder au licenciement des trois personnes concernées. "Le député Puget a préféré remettre sa démission du parti, dont acte, plutôt que se conformer au droit." Le bureau politique de La Droite citoyenne annonce qu'il préviendra ce vendredi la présidence du Parlement wallon de ce qui constitue à ses yeux des infractions graves susceptibles de faire l'objet de poursuites judiciaires. Interrogé par Belga, le député Puget a réfuté ces allégations, dénonçant une volonté de le "casser politiquement" en diffusant un "ramassis" de contre-vérités. Il s'est refusé à tout commentaire sur le fond dans l'immédiat. (Belga)

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