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La famille Abdeslam habite un logement social et travaille pour la commune: "N'est-ce pas le signe d'un laisser-aller", Madame la bourgmestre ?

La bourgmestre MR Françoise Schepmans a tenté de répondre à cette épineuse question dans le RTL info 19h, lundi soir.

La Belgique, où sept personnes ont été arrêtées en lien avec les attaques de Paris, apparaît comme un sanctuaire pour les dans islamistes radicaux.

Dans la commune de Molenbeek-Saint-Jean, où a eu lieu une vaste opération policière ce lundi et des arrestations ce week-end, une importante communauté musulmane vit depuis des dizaines d'années. 

Une famille a été impliquée fortement dans les attentats de Paris: les Abdeslam. L'un des frères (Brahim) s'est fait exploser vendredi soir, un deuxième est en cavale et est considéré comme "ennemi public N.1" pour son implication présumée dans ces attaques (Salah), et le troisième a été relâché après avoir passé 36 heures en prison (Mohamed, dont voici l'interview). 

Et le plus étonnant, sans conteste, c'est que cette famille était "connue" à Molenbeek, et pas spécialement en mal. La bourgmestre MR Françoise Schepmans l'a confirmé dans le RTL info 19h. Les Abdeslam habitent un logement communal sur la place de la commune. L'un des fils (Mohamed) travaille pour l'administration communale depuis 10 ans.

L'ennemi public N.1 travaillait à 'Molenbeek formation'

Quant à Salah, "ennemi public N.1" en cavale, il a travaillé au sein de l'organisme 'Molenbeek formation'.

Michel De Maegd a dès lors demandé à la bourgmestre si cela n'était pas "le signe d'un laisser-aller dans cette commune".

"Non, absolument pas", a répondu Mme Schepmans. "Il y a à Molenbeek des politiques d'encadrement, de formation, de prévention à l'égard de la population".

"Evidemment, la difficulté, c'est qu'il y a certains jeunes qui peuvent à un certain moment se radicaliser sans que les autorités politiques ou communales ne puissent le remarquer. C'est ça, la difficulté aujourd'hui".

"Il y a des quartiers dans une commune comme la mienne qui sont un terreau fertile pour une radicalisation. Grande famille, petit logement, densité très forte de population, pas suffisamment de formation... Certains jeunes passent de la délinquance ordinaire au radicalisme". 

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