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Les criminels les plus recherchés d'Europe ont 50 nouveaux noms... dont deux Belges

Et si vous aviez l'opportunité de pouvoir avoir accès à la liste des criminels les plus recherchés d'Europe ? Elle vient tout juste d'être actualisée. Une aubaine, pour les passionnés de faits divers. Pour ceux qui n'en avait pas connaissance, une campagne a été lancée aujourd'hui à Bruxelles. Le but : inviter les citoyens européens à consulter cette liste.

La campagne, intitulée : "Game over : you could bring them down", "Fin du jeu : tu peux les faire tomber", a été lancée ce mercredi à Bruxelles.

Elle promeut une liste de criminels déjà longue et qui arbore maintenant plus de cinquante nouveaux noms. Certains ont une mention "dangereux", d'autres ont une mise à prix. Ils viennent des quatre coins de l'Europe et possèdent tous un point commun : ils sont extrêmement recherchés et sont accusés ou condamnés pour avoir commis des crimes graves en Europe, tels que des meurtres, des vols à main armée ou encore des infractions liées à des actes terroristes. Parmi eux se trouvent deux Belges: Felix Omoregie, et Cristano Pinkihan Attolba.

Le réseau européen des équipes de recherche active de fugitifs (ENFAST) a lancé, début 2016, le site web "www.eumostwanted.eu", hébergé par Europol. Ce site répertorie les criminels les plus recherchés

Une campagne pour informer

Pour faire parler de cette fameuse liste, une fresque dévoilant un as de pique aux longs tentacules a été inaugurée sur la façade d'un bâtiment de la rue d'Arlon à Bruxelles. L'objectif : montrer que les réseaux criminels sont comme des châteaux de cartes, et qu'ils peuvent s'écrouler dès que l'un de ses membres tombe. ENFAST et Europol demandent donc aux citoyens européens de consulter cette liste pour savoir s'ils reconnaissent l'un de ces fugitifs et, si c'est le cas, d'avertir les autorités policières, grâce à une procédure qui garantit leur anonymat. La collaboration des citoyens a déjà permis, dans le cadre de telles recherches, d'aboutir à l'arrestation de personnes dangereuses en fuite.

Une aide non négligeable de la part des citoyens qui peuvent aider à l'avancement de l'enquête. Lors du lancement de la campagne aujourd'hui, la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden a notamment déclaré : "On sait qu'il y a encore beaucoup de criminels fugitifs en Europe et on veut tout faire pour les arrêter. C'est ensemble qu'on peut aboutir à ce résultat et, dans le passé, on a déjà reçu des informations de citoyens qui ont aidé à retrouver ces criminels". L'idée est ainsi de mettre la solidarité des citoyens à contribution : "On veut clairement envoyer aussi un message aux criminels eux-mêmes et dire que les actes qu'ils ont commis seront sanctionnés, que ça ne restera pas sans suite", a-t-elle ajouté.  

La liste permet ainsi de regrouper tous ces criminels et les mettre aux yeux et à la vue de tous. L'objectif est ainsi d'informer mais également de pouvoir aider dans l'avancement des enquêtes en cours : "Depuis qu'elle a été créée, en 2016, on est parvenu à 120 arrestations, dont 30% sont vraiment liées aux campagnes autour de cette liste. Six criminels belges ont ainsi pu être arrêtés. Nous venons d'actualiser la liste en ciblant plus particulièrement des individus actifs dans le crime organisé, car l'Union européenne connaît aujourd'hui beaucoup d'insécurité liée au trafic de drogue", a expliqué la haute fonctionnaire de police.       

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