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Le passé criminel de Salah Abdeslam resurgit: arrêté en possession d'une arme après une sortie arrosée en 2014

Transféré en France depuis peu et en passe d'y être jugé pour sa participation dans les attentats de Paris, Salah Abdeslam voit son passé criminel le rattraper. Le bourgmestre d'Alost annonce qu'en 2014 il avait fait l'objet d'un contrôle de police. Il avait été retrouvé en possession d'une arme, mais n'était pas encore mentionné dans le fichier qui rassemble les personnes radicalisées.

Février 2015. Les frères Abdeslam sont à l’époque adeptes de sorties arrosées à Bruxelles, mais aussi apparemment à Alost (Flandre-Orientale). Par deux fois au moins, la police locale a arrêté celui qui deviendra l’un des terroristes présumés des attentats de Paris: Salah Abdeslam. Les interpellations se sont déroulées lors de contrôles sur une place de la commune d’Alost, keizersplein, non loin d’une discothèque. Une fois en décembre 2014, pour détention de drogues. Une autre fois, deux ans plus tôt, le 25 décembre 2012. A l’époque, l’infraction était plus complexe.

Christophe D’Haese (N-VA), bourgmestre d’Alost: "Il conduisait sans permis, sans assurance valable. Il était aussi sous l’influence de l’alcool et des drogues. Dans son coffre nos services de police ont aussi découvert une arme prohibée. En termes techniques, c’est ce qu’on appelle une ‘combi totale’."

Un procès-verbal est envoyé au Parquet. Salah Abdeslam est à l’époque pas encore radicalisé. Selon le bourgmestre d’Alost, les auteurs de ce type de faits devraient être repris dans une base de données. "Je pense que ces comportements sont clairement des signaux qui doivent être repérés. Ce sont des gens que nous devons exclure de notre société via une détection précoce. Si les faits sont punissables, il faut de préférence qu’ils soient repris dans une base de données.", ajoute-t-il. 

Une idée que le bourgmestre d’Alost compte bientôt soumettre à la Commission d’enquête parlementaire sur les attentats.

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