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Le père de Jonathan Jacob, décédé dans la cellule d'un commissariat, témoigne: "Personne ne mérite de se retrouver en prison"

Le père de la victime a soutenu jeudi le ministère public qui a requis six mois de prison avec sursis à l'encontre du directeur et du psychiatre du centre Broeders Alexianen, à Boechout en province d'Anvers, dans le cadre du procès sur la mort de Jonathan Jacob. "Je pense qu'il est juste que les peines à leur encontre soient plus lourdes", a-t-il déclaré après la séance.

Il a également affirmé accepter que les peines soient accompagnées d'un sursis. "Pour moi, personne ne mérite de se retrouver un jour en prison, y compris les membres des forces spéciales. Je pense que ces personnes font leur métier correctement. Je ne veux pas les critiquer, mais des choses inappropriées se sont déroulées ce jour là. Tout ce que je souhaite, c'est que des leçons soient tirées."


L'absence des prévenus est "très grave"

Le père de Jonathan Jacob a également jugé l'absence des prévenus au procès, irrespectueuse. "Je trouve cela très grave, car j'aurais voulu les regarder dans les yeux. J'espère que cela sera possible un jour. Mais j'estime toutefois que nous avons fait un pas important vers la vérité aujourd'hui."

Jonathan Jacob, 26 ans, est décédé en janvier 2010 dans la cellule d'un commissariat de police de Mortsel après l'intervention d'une équipe spéciale des forces de l'ordre (BBT). Le jeune homme était sous l'influence d'amphétamines lors de son interpellation, et son internement avait été refusé par un centre psychiatrique en raison d'un comportement agressif. L'équipe avait dû maîtriser le jeune homme afin qu'il puisse recevoir une injection d'un médecin. Il était décédé peu de temps après.

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