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Le petit Léo, 14 mois, avait le tibia et le fémur brisés: Wendy et son compagnon nient farouchement et accusent le père de l'enfant

Le tribunal correctionnel de Charleroi a procédé à l'instruction d'audience, vendredi, dans un dossier de maltraitance sur un bébé de 14 mois. La mère et le beau-père de l'enfant sont soupçonnés de lui avoir brisé le fémur, la clavicule et le tibia, ce qu'ils nient farouchement, reportant la faute sur le père.

En 2013, Wendy C. (26 ans) se présentait à l'hôpital avec le troisième de ses quatre enfants, âgé de 14 mois. Le petit Léo présentait une fracture du tibia et du fémur, ainsi qu'une luxation de la clavicule, ce qui a conduit les médecins à alerter le parquet de Charleroi. Interrogée, la mère de l'enfant a été inculpée dans la foulée, mais laissée en liberté. Son compagnon Anthony V., beau-père du bébé, a quant à lui été placé sous mandat d'arrêt.

L'expertise médicale a en effet démontré que la fracture du fémur n'était pas due à un accident, mais bien à une torsion ou à une projection. Il semble en outre que celle-ci datait de 14 à 21 jours avant l'hospitalisation.

Déférés vendredi devant le tribunal correctionnel, Wendy C. et Anthony V. ont nié formellement les faits. La mère de l'enfant explique qu'elle venait de récupérer le petit Léo après un week-end chez son père, Kévin B., qui n'a jamais été inculpé dans ce dossier. Elle estime également que la fracture ne pouvait dater de plus de quelques heures. Quant à l'état de carence de l'enfant évoqué dans un rapport, la prévenue affirme que la balance de l'ONE était défectueuse et que le bébé a toujours été bien portant. Elle prétend par contre que Kévin B., le père, s'était montré violent avec elle lorsqu'ils étaient en couple. Enfin, elle ajoute avoir déposé plusieurs plaintes contre Kévin B. pour des faits de maltraitance présumés à l'égard de ses autres enfants.

Le beau-père, Anthony V., conteste également les coups. Il explique avoir entretenu d'excellentes relations avec les bambins de sa compagne "qui l'appelaient papa". L'affaire a été mise en continuation au 24 mars pour réquisitoire et plaidoiries.

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