Accueil Actu

Les trois Binchois ont enfin pu rentrer du Maroc: ils s'expliquent sur les accusations portées contre eux

Un père et ses deux fils originaires de Binche ont retrouvé leurs proches après trois semaines passées au Maroc. Ils étaient accusés d'avoir agressé un animateur de leur hôtel, mais un accord a finalement été trouvé et ils ont pu récupérer leurs passeports. Jimmy Meo et Xavier Preyat étaient à l'aéroport d'Orly à Paris ce jeudi pour les retrouvailles de la famille.

Ils ne se sont plus vus depuis près de trois semaines. La mère et la fille retrouvent enfin le père et les deux fils. Après trois heures de vol, et deux heures de retard, comme si l'attente n'était pas assez longue. L'émotion est à son comble. "C'est la joie. C'est des larmes de joie", confie la mère de famille. "Beaucoup d'émotion. Beaucoup de tristesse là-bas. Seuls dans un pays qu'on ne connaît pas. Il s'est passé une chose, qu'on regrette… mais si ça se passait encore, on le referait. Parce qu'on ne peut pas laisser passer des choses comme celles qu'on a vues", explique Daniel, le père. Il a toujours affirmé que l'animateur en question s'en était pris à une femme.

L'animateur m'a cherché misère

Daniel et ses deux adolescents, Nicolas et Corentin, sont restés bloqués au Maroc après une semaine de vacances passée là-bas. Leurs passeports ont été confisqués par les forces de l'ordre après une altercation avec un animateur de leur hôtel. Résultat: plusieurs interrogatoires, garde à vue, passage devant un juge d'instruction et interdiction de quitter le territoire marocain.

"L'animateur m'a cherché misère. Il a voulu se battre. Il a mis son front contre mon front, et là plusieurs personnes sont intervenues. Ils l'ont poussé, et là apparemment une table est tombée sur sa jambe et sa jambe a cassé", confie un des fils, un moment accusé. "Les plaintes étaient sur moi à un moment", ajoute-t-il. Notre journaliste lui demande alors si c'était le cas. "Non", répond le jeune homme, les yeux grands ouverts.


La fête après le cauchemar

"Les cinq ou six premiers jours, ça a été très dur. Sans passeport, sans carte d'identité, toutes les portes des hôtels nous étaient fermées", explique le père de famille.

Après un mois passé au Maroc entre chambres d'hôtel, cellule et hébergements improvisés, les trois hommes de la famille ont retrouvé tous leurs proches pour une grande fête, chez eux, à Binche.

À la une

Sélectionné pour vous