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Le tribunal correctionnel de Liège a décidé jeudi matin de consulter l'avis d'un service spécialisé sur l'opportunité d'assortir la condamnation d'un Liégeois de 43 ans de conditions probatoires. Le prévenu, poursuivi pour le viol d'un garçon de 6 ans et pour avoir imposé des relations sexuelles à un chien, pourrait éventuellement bénéficier de ces mesures probatoires.
En janvier 2014, le prévenu avait entretenu des conversations sur Internet avec des pédophiles et des zoophiles. Il avait annoncé qu'il allait pervertir son neveu âgé de 6 ans. Quelques mois après, il diffusait des images et des films démontrant qu'il avait commis un viol sur ce garçon de 6 ans.
Le prévenu avait reconnu ces faits de viol, tout en affirmant qu'il était dans une période trouble de sa vie. Sur Internet, cet infirmier avait aussi annoncé qu'il avait entretenu des relations sexuelles avec un Labrador. Il avait initialement décrit et détaillé de manière précise à ses différents contacts les fantasmes qu'il nourrissait envers ce type de chien.
Une peine de sept ans de prison avait été requise contre lui. Mais le tribunal pourrait éventuellement assortir sa peine de mesures probatoires. Les juges ont décidé, dans un jugement intermédiaire, de consulter l'avis d'un service spécialisé en la matière et de rouvrir les débats le 26 mars prochain.
