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Mauvaise nouvelle pour le directeur général de Liège Airport: il sera bien jugé pour détournement d'argent public

Le tribunal correctionnel de Liège a rejeté mardi les demandes d'homologations de plusieurs transactions pénales qui avaient été négociées entre certains prévenus et le parquet dans le cadre du dossier de "Liège Airport". Le directeur général Luc Partoune répondra donc bien des faits aux côtés de José Happart lors de l'audience fixée au 14 février prochain.

José Happart, alors président du conseil d'administration de l'aéroport de Liège, et Luc Partoune, son directeur général, sont poursuivis dans un dossier qui concerne des détournements d'argent public. Dans le cadre de ses activités à Liège Airport, José Happart se voit reprocher d'avoir usé de son influence pour favoriser des entrepreneurs liégeois. Luc Partoune était lui soupçonné d'avoir utilisé l'argent public pour s'acheter des biens à des fins privées.

Durant la procédure, 7 prévenus avaient conclu des transactions financières avec le parquet. Contrairement à José Happart, décidé à se défendre des faits devant le tribunal, Luc Partoune était concerné par une de ces transactions pénales dont le montant, 120.000 euros déjà payés, a été révélé lors de la lecture du jugement du tribunal. Les 6 autres transactions avaient été conclues pour des montants allant de 2.000 euros à 10.000 euros et avaient été payées au receveur des recettes des amendes pénales.

Après avoir examiné une décision de la cour constitutionnelle et estimé qu'il était en mesure de combler une lacune législative, le tribunal a cependant décidé de rejeter l'homologation de 3 des 7 transactions. Dans le cas de Luc Partoune, la décision repose sur le fait que le parquet a refusé de considérer, lors de la négociation de la transaction, la qualité de victime de Mario Di Paolo, un ancien directeur financier qui avait été licencié.

Les transactions pénales de 2 autres inculpés n'ont pas non plus été homologuées car Liège Airport n'a pas été convoqué comme partie civile. Quatre autres transactions pénales sont par contre toujours susceptibles d'être homologuées. Mais le tribunal a ordonné dans leur cas la réouverture des débats car les casiers judiciaires éventuels des personnes concernées sont absents du dossier.

L'examen du dossier reprendra le 14 février devant la 18e chambre du tribunal correctionnel.

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