Accueil Actu

Procès vitrioleur: Richard Remes décrit comme quelqu'un d'aimable et attentionné

D'anciennes relations de Richard Remes (57) l'ont décrit, vendredi, devant la cour d'assises de Bruxelles, comme un homme charmant et agréable. Celui-ci est accusé de tentative d'assassinat sur Patricia Lefranc (46), l'une de ses anciennes maîtresses. Il lui avait jeté de l'acide sulfurique (vitriol) en plein visage. La victime souffre encore de graves séquelles physiques de cette agression. Richard Remes avait rencontré, après sa séparation d'avec Patricia Lefranc, plusieurs femmes via des sites de rencontres. "Il était charmant, agréable. Il dévoilait très vite ses sentiments", a rapporté l'une des témoins. "Après une semaine, il m'avait dit qu'il était tombé amoureux et qu'il avait trouvé en moi celle qu'il cherchait depuis toujours", a-t-elle poursuivi. Toutes ces femmes qui avaient entretenu une brève relation avec l'accusé ont affirmé qu'elles avaient été stupéfaites d'apprendre qu'il était l'auteur de faits si horribles. Le drame avait eu lieu en début d'après-midi, le 1er décembre 2009, dans le hall d'un immeuble de l'avenue du Sippelberg à Molenbeek-Saint-Jean, où vit Patricia Lefranc et où vivait également son agresseur, Richard Remes. Elle avait entretenu une relation avec ce dernier de début janvier à septembre 2009. L'ex-compagnon de Patricia Lefranc, Eric T., a également témoigné vendredi. Il avait été appelé par les premiers témoins, à la demande de la victime. Il a relaté son arrivée à l'hôpital et sa réaction lorsqu'il avait aperçu son ex-compagne, avec qui il avait gardé des liens forts. "Elle était allongée, jambes et bras écartés, le visage en bouillie", a-t-il dit. "Je n'arrivais pas à imaginer que je ne reverrais plus le visage de Patricia. J'étais bouleversé. J'ai dû prendre des médicaments tout un temps pour faire face au choc." (MUA)

À la une

Sélectionné pour vous