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A la demande de la défense de Bernard Wesphael, l'occupante de la chambre d'hôtel située en dessous de celle de l'accusé et Véronique Pirotton, est venue témoigner lundi devant la cour d'assises. Me Mayence déplore que son audition le lendemain des faits par la police n'ait pas fait l'objet d'un PV.
"J'ai demandé à l'entendre parce que je voulais avoir la démonstration que ce qui pour moi est un point essentiel dans l'affaire n'a pas fait l'objet d'un procès-verbal, et ça me désole", a indiqué Me Mayence, avocat de Bernard Wesphael.
La chambre du dessous était occupée par un couple et leur fille âgée d'une vingtaine d'années. L'épouse et sa fille ont été interrogées par la police au lendemain des faits, et ont précisé que la famille est rentrée dans sa chambre d'hôtel vers 22h00 le 31 octobre et n'a pas entendu de bruit suspect. Le mari n'a pas été interrogé.
"Ils n'ont rien entendu, mais nous ne sommes renseignés absolument sur rien", déplore l'avocat. Or, il est possible de vérifier quels clients étaient présents à l'hôtel ce soir-là, et à quelle heure ils ont utilisé leur carte pour rejoindre leur chambre. "Mais les devoirs n'ont pas été faits pour tout le monde."
