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Procès Wesphael: un témoin livre des détails sur les crises de Véronique Pirotton

Un témoin de moralité de Bernard Wesphael a apporté une information importante devant la cour d'assises du Hainaut, jeudi après-midi.

Cette femme a assisté à une scène où Véronique Pirotton avait mélangé de l'alcool avec des médicaments, dont du Baclofène. En quelques minutes, la victime a montré des signes d'ivresse inquiétants et, le soir, elle tentait de mettre fin à ses jours. La témoin raconte que Véronique était une autre femme quand elle était en crise et ne pensait à rien.


"Bernard était un idéaliste parfois très naïf"

Le témoin connait Bernard Wesphael depuis des années, "mon mari était la figure paternelle dont il rêvait. Bernard était un idéaliste parfois très naïf, ébloui par les diplômes, mais il confondait souvent diplôme et intelligence".


"Le soir, elle a fait une tentative de suicide et elle s'est retrouvée à l'hôpital"

Elle était au courant des incidents entre l'accusé et ses différentes compagnes et raconte que Véronique Pirotton avait mis plusieurs fois Bernard à la porte. Elle se souvient que le 16 septembre 2013, elle avait un rendez-vous avec Véronique dans un café à Liège. "Elle est arrivée en retard et semblait fatiguée. Elle m'a dit qu'elle avait eu une relation avec un autre homme, un collègue, mais on n'en a plus parlé. Cependant, elle a bu un demi-litre de vin et a pris des médicaments. On s'est quittées et elle n'était pas saoule. Une demi-heure plus tard, Bernard m'appelait pour dire qu'elle était ivre dans la rue. Je n'ai pas compris comment elle a pu piquer une crise un quart d'heure plus tard. Le soir, elle a fait une tentative de suicide et elle s'est retrouvée à l'hôpital".


"Il voulait la faire soigner"

Elle ajoute que Bernard était inquiet des humeurs de Véronique, dans les semaines qui ont précédé les faits du 31 octobre 2013. "Il voulait la faire soigner, il a fait venir un médecin de garde quand elle était en crise, elle était affolée. Quand elle était en crise, elle était une autre femme, hors d'elle-même et ne pensait même plus à son fils. Elle se sentait toujours victime".

Bernard Wesphael soutient depuis le début de l'affaire qu'il n'a pas tué son épouse et que celle-ci était entrée en crise après avoir bu de l'alcool et pris des médicaments. Les experts en médecine légale, désignés par son avocat avaient conclu à une mort par intoxication alcoolon-médicamenteuse.

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