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La police est obligée de redoubler de vigilance depuis l'élévation du niveau d'alerte au niveau 3 sur une échelle de 4. Rien n'est laissé au hasard et les forces de l'ordre sont confrontées à la présence de plus en plus régulière de colis suspects ou de fausses alertes. Cet après-midi ce fut le cas à Liège et à Bruxelles.
Aujourd'hui, aux alentours de 15h, toute la galerie commerciale de la Médiacité a dû être
Une alerte à la bombe dont l'origine se trouvait à Bruxelles
Il s'agissait bien d'une alerte à la bombe dont l'origine se trouvait à Bruxelles. "C'est une rumeur qui a été perçue dans un quartier de Bruxelles, et voilà les deux magasins textiles de la même chaîne ont été évacués", explique Dominique Bailly, directeur opérationnel de la police de Liège. Le magasin de Bruxelles ne sera finalement pas évacué, mais pas loin de là, c'est un colis suspect sur un appui de fenêtre des casernes d'Etterbeek qui a entraîné la même panique. Finalement désamorcée grâce au robot des démineurs d'Heverlee. La circulation a dû être bloquée pendant de longues minutes. "Cela fait 30 minutes que j'attends ici et c'est très long", confiait un automobiliste à notre journaliste.
"Nous ne pouvons prendre aucune information à la légère"
A Liège, l'évacuation de la galerie a mobilisé 15 policiers, 10 pompiers, 2 urgentistes, un médecin et un maître chien, renifleur d'explosifs.
ces dernières semaines, ce genre de scénario a tendance à se répéter . "Nous sommes à un niveau d'alerte qui nécessite un renforcement de la sécurité. Nous ne pouvons prendre aucune information à la légère. On prend le temps de faire des recoupements", explique Dominique Bailly.
"Aujourd'hui, nous sommes venues de Verviers à Liège pour faire les magasins. Il y a deux jours, on a vécu la même chose là-bas, il y a un peu de panique dans l'air", témoigne une cliente.
Une fois toutes les vérifications effectuées la vie normale a repris son cours vers 17h à Liège et Etterbeek.
