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Les renseignements savaient que certains extrémistes arrêtés récemment cherchaient des armes

Le parquet fédéral a confirmé, mardi, avoir reçu en avril 2012 une note de la Sûreté de l'Etat indiquant que certains extrémistes aujourd'hui soupçonnés d'être liés aux attentats de Paris cherchaient à se procurer des armes. Ils avaient ensuite pu voyager librement en Syrie.

Les renseignements belges savaient depuis 2012 que certains extrémistes soupçonnés d'être liés aux attentats de Paris cherchaient à se procurer des armes, rapportent mardi La Dernière Heure, Het Laatste Nieuws et De Morgen.

Une lettre de la Sûreté de l'Etat en avait informé le parquet fédéral le 11 avril 2012. Elle faisait état d'activités suspectes dans l'appartement bruxellois d'un certain Gelel Attar, le Belge d'origine marocaine arrêté à Casablanca le 15 janvier et soupçonné d'être lié aux attentats de Paris.

Des extrémistes s'y retrouvaient régulièrement pour planifier une lutte armée contre la démocratie occidentale. Pendant leurs réunions, il était question de la manière de mettre la main sur des armes de guerre et des explosifs.

Gelel Attar avait voyagé en Syrie avec Chakib Akrouh, qui s'est fait exploser dans l'appartement de Saint-Denis, et officiait à l'époque comme bras droit de Khalid Zerkani, recruteur bruxellois qui a été condamné l'été dernier à 12 ans de prison pour avoir envoyé des jeunes en Syrie. Ce dernier aurait notamment recruté au moins deux auteurs présumés des attentats de Paris, dont Abdelhamid Abaaoud. L'une de ces recrues aurait par ailleurs pu revenir cinq fois de Syrie avant d'être interceptée.

Selon le parquet fédéral, à l'époque "le phénomène des départs en Syrie n'était toutefois pas aussi connu qu'à l'heure actuelle".

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