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Christian B. serait le Géant des tueurs du Brabant: solitaire passionné d'arme, il avait déjà été suspecté mais jamais interrogé

Le nom de l'ex-gendarme auquel s'intéressent les enquêteurs chargés de faire la lumière sur les Tueries du Brabant, et qui pourrait avoir été le "Géant" de la bande, était déjà apparu dans ce dossier en 1999, écrit Het Nieuwsblad ce dimanche.


Une ressemblance entre l'image numérotée "19" et C. B., l'ancien gendarme d'Alost

Selon le journal flamand, le nom de l'ancien membre des unités d'élites Groupe Diane est apparu dans l'enquête sur les Tueries du Brabant en 1999, après la diffusion d'une deuxième série d'affiches présentant des portraits-robots des présumés tueurs. Quelque 1.300 informations et signalements étaient alors parvenus aux enquêteurs, dont plusieurs pointaient une ressemblance entre l'image numérotée "19" et Christian B., l'ancien gendarme de Termonde.


La raison pour laquelle cette potentielle piste n'a pas été poursuivie est un mystère

Le fait qu'il était un ancien du Groupe Diane était un autre élément interpellant, qui rendait son profil plausible. Le journal indique que les enquêteurs se souviennent du nom, peu commun, de Christian B., mais que la raison pour laquelle cette potentielle piste n'a pas été poursuivie est un mystère. "Chaque nom était placé dans une sorte d'ordre, en fonction des éléments qui le rendaient plus ou moins intéressant par rapport à l'enquête. Peut-être qu'il manquait alors d'éléments pour faire de C. B. un suspect potentiel", a appris le Nieuwsblad.


Des indices coïncident

Ce gendarme de Termonde avait déjà été considéré comme un potentiel suspect. Certains éléments sont troublants: les lunettes, le nez, les certificats médicaux que remettait Christian B. pour ses absences les jours des attaques, cette blessure au pied avant la tuerie d'Alost alors que des témoins ont justement évoqué un assaillant qui boitait.


Un voisin de Christian B. le décrit

Christian B. faisait partie de l'unité d'élite de la gendarmerie, avant d'être mis à la porte en 1982. Il était alors retourné à la police de Termonde. Un de ses anciens collègues gendarme a découvert son visage ce matin dans la presse. Il se dit surpris et déçu. "Oui, c'était quelqu'un de nerveux. Si je devais le décrire, je dirais qu'il était un peu spécial, mais rien de vraiment particulier. En tout cas, rien qui laissait présager ce qui s'est produit", confie le voisin. Solitaire, brièvement marié, l'homme a longtemps vécu chez ses parents. Il avait une passion pour les armes et le carnaval. Il était vice-président d'une association carnavalesque de Termonde.

Avant de mourir en mai 2015, Christian B. aurait livré d'autres noms à son frère.

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