Partager:
L'ancien fonctionnaire du service Population de la Ville de Bruxelles soupçonné d'avoir fourni des faux passeports a été libéré à la suite d'une erreur intervenue au greffe de la prison de Saint-Gilles, indique dimanche La Dernière Heure. L'avocat de l'intéressé a confirmé l'information. Le greffe n'a pas notifié le fait que le parquet avait interjeté appel de la décision de la chambre des mises en accusation de placer le suspect sous bracelet électronique.
Démasqué par ses supérieurs alors qu'il délivrait un faux passeport contenant une vraie photo mais un faux nom
Ce fonctionnaire de 38 ans, qui a travaillé plus de dix ans au service Population de la ville de Bruxelles, a été démasqué par ses supérieurs alors qu'il délivrait un faux passeport contenant une vraie photo mais un faux nom. L'homme a été interpellé fin décembre, avec celui qui avait commandé ce faux passeport. Le fonctionnaire est également suspecté d'avoir fourni d'autres faux passeports. Les deux hommes ont nié les faits, mais leur détention provisoire a été prolongée à plusieurs reprises par la chambre du conseil et la chambre des mises en accusation.
L'avocat ne souhaite pas jeter la pierre au greffe de la prison
Il y a deux semaines, la chambre du conseil a décidé de libérer le fonctionnaire et de le placer sous bracelet électronique. Le parquet a interjeté appel de cette décision, mais cet appel n'a pas été notifié au greffe de la prison de Saint-Gilles, qui a donc libéré le suspect. L'homme a dès lors passé une semaine chez lui avant d'être informé du fait qu'il devait à nouveau comparaître devant la chambre des mises en accusation vendredi. L'homme a alors été interpellé, mais son avocat, Dimitri de Béco, a plaidé avec succès devant la chambre des mises en accusation la libération de son client. La décision de le placer sous bracelet électronique a alors été confirmée. L'avocat ne souhaite pas jeter la pierre au greffe de la prison. "Ces personnes réalisent un très bon travail et travaillent très dur. Ils sont confrontés à une surcharge de travail ces derniers temps. Auparavant, les personnes en détention préventive étaient envoyées à la prison de Forest. Mais celle-ci est quasi fermée et les détenus sont envoyés à Saint-Gilles."
