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La police a mené une perquisition dans une habitation à Dampremy (Charleroi), mercredi matin. Le but était de récolter des preuves dans une affaire de disparition, de violences et d'attouchements sur mineurs. Mais que s'est-il passé il y a 5 ans dans cette maison de la rue Pierre Joseph Lecomte ?
La fille aînée d'une famille russe composée de sept enfants a fait plusieurs fugues en 2012. Elle était alors âgée de 15 ans. Fin 2012, la jeune fille a fugué à nouveau et la police s'est lancée à sa recherche. Finalement, le père de famille s'était rendu au commissariat et avait affirmé que tout était rentré dans l'ordre. D'après lui, même s'il était brouillé avec sa fille, celle-ci repassait de temps en temps. La police avait alors classé le dossier.
Ce mardi, l'affaire a pris un tout autre tournant lorsque la fille cadette s'est rendue à la police afin de porter plainte pour des violences sexuelles qu'elle aurait subies de son père. Elle a expliqué aux forces de l'ordre que son aînée avait disparu en 2012, qu'elle avait elle aussi subi des viols et qu'elle avait été tuée par leur père. Depuis, elle n'aurait effectivement plus donné signe de vie.
D'après Vincent Fiasse, porte-parole du parquet de Charleroi, les opérations de fouilles menées mercredi matin ont permis de confirmer les attouchements sur les filles. Aucun corps n'a été découvert. Mais selon la Dernière Heure, les enquêteurs auraient trouvé une cache qui servait à séquestrer les enfants. Le père nie toujours le meurtre. Il a été placé sous mandat d'arrêt pour le chef de coups, d'attentat à la pudeur et de viol. La mère est également sous mandat d'arrêt pour abstention coupable.
Une conférence de presse se tiendra ce jeudi matin.
