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Le service de déminage de l'armée de plus en plus contacté pour des paquets suspects

(Belga) Le service de déminage de l'armée (SEDEE) est de plus en plus souvent contacté pour des engins suspects repérés par des passants et pour de fausses alertes à la bombe. En 2016, le SEDEE a déjà reçu 188 demandes d'intervention de ce type contre 158 sur l'ensemble de 2015, a-t-on appris jeudi en marge d'une visite du roi Philippe dans les locaux du SEDEE à Haasrode (Brabant flamand).

En observant l'évolution du nombre d'interventions depuis 1972, les actes terroristes semblent clairement avoir un impact sur cette hausse. Alors que sur la période 1975-1981, on ne dépassait pas la trentaine d'interventions annuelles, en 1985, année où les CCC s'étaient montrées très actives, un pic de 200 interventions a été relevé. Un tel nombre a été approché en 2004 et 2005 après les attentats à Madrid et Londres. La situation était retombée à des valeurs proches de 100 entre 2007 et 2014, avant d'observer une forte hausse ensuite. Mais la principale tâche du SEDEE reste l'évacuation de munitions des deux grands conflits mondiaux. Entre 2000 et 2016, le nombre d'interventions de ce type s'établissait à 3.000 en moyenne annuelle, avec un pic à 4.084 en 2014 lorsque 301 tonnes de munitions avaient été détruites. Actuellement, 2.694 interventions ont été effectuées cette année, représentant 160 tonnes de munitions. La destruction d'armes contenant des composants chimiques a connu une forte augmentation l'an dernier, grimpant à 2.269 contre 589 en 2014. (Belga)

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