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Le Standard et la Ville de Liège partent en guerre contre les "Street fighters"

(Belga) Une réunion s'est tenue lundi matin au stade de Sclessin. Non ouverte à la presse, elle regroupait des membres du Ministère de l'Intérieur, ainsi que Willy Demeyer, bourgmestre de Liège et Bruno Venanzi, le vice-président du Standard. L'affaire désormais connue du "Tifo anti-Defour", déployé lors du match Standard-Anderlecht du 25 janvier n'était pas l'objet principal de cette réunion.

Il s'agissait d'un problème plus ancien et qui s'est installé petit à petit dans le sillage du Standard. La police liégeoise a remarqué que depuis quelques mois, une bande de "Street Fighters", bagarreurs de rue, maîtrisant les sports de combat, surgissait à Sclessin lors des matches disputés par la formation liégeoise. Ces "Street Fighters" ne sont pas nécessairement des supporters, mais ils profitent de la foule pour tenter d'en découdre, soit avec les supporters adverses, soit avec les forces de police. C'est ainsi que dernièrement, quatre rencontres ont posé de gros problèmes: face à Anderlecht, Charleroi, Zulte-Waregem et Feyenoord en Europa League. "Nous avons rédigé une centaine de procès verbaux à charge de ces bagarreurs de rue", a expliqué Willy Demeyer. "Nous allons poursuivre notre action, car il est hors de question que les policier locaux servent de punching balls à des voyous." Outre des interdictions de stade, ainsi que des poursuites pénales, une mesure radicale va être prise à partir de ce vendredi 6 février à la faveur de la visite de Mouscron-Peruwelz. "Nous allons élargir le périmètre de sécurité au quartier qui entoure le stade", assure Bruno Venanzi. "Ainsi, nous espérons éloigner les gens qui n'ont rien à faire dans le milieu du football et qui ne pensent qu'à la violence." (Belga)

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