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La chaleur est de retour dès ce week-end et dans les prochains jours, avec trente degrés annoncés pour lundi. La dernière vague de chaleur avait entraîné un pic de mortalité en Belgique. Selon les chiffres de l'Institut de Santé publique, on a compté une surmortalité de 26%. Le bilan le plus lourd de ces dix dernières années dus à la canicule et aux pics d'ozone. Amélie Schildt l’explique pour le RTLINFO 19H.
Cette année, la vague de chaleur a duré 6 jours : du 30 juin au 5 juillet. Le pic de températures a été bref, et combiné à d’importantes concentrations d’ozone dans l’air. La canicule aurait coûté la vie à 410 personnes, qui viennent s’ajouter au taux de mortalité de référence pour la période.
Les principales victimes sont des personnes déjà dans un état de santé précaire. "On parle par exemple de personnes qui ont des problèmes cardiovasculaires, ou des personnes qui ont des problèmes respiratoires ou une infection chronique ou de longue durée", explique Sébastien Daems, porte-parole de l’Institut scientifique de Santé publique, au micro de notre journaliste Amélie Schildt.
Les personnes âgées ont particulièrement souffert. Le taux de mortalité des plus de 85 ans a bondi de 33 % par rapport à la norme, pendant ces 6 jours de chaleur. Le dernier épisode aussi meurtrier remonte à 2006. "En 2006, on a eu un excès de mortalité pour la population de 23%. Mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’en 2006, les périodes de chaleur ont duré relativement longtemps", ajoute le porte-parole.
Cette forte surmortalité sera réévaluée, à la fin de l’été par l’institut scientifique de santé publique. Comme les décès surviennent d’abord chez les personnes les plus affaiblies, le taux de mortalité pourrait se stabiliser sur les mois de juillet et août. Tout dépendra d’éventuels nouveaux pics de chaleur et de pollution.
