Accueil Actu

"Des efforts réels sont fournis pour la mise en œuvre des conventions internationales"

(Belga) Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies se penchera mercredi 20 janvier sur la situation des droits de l'homme en Belgique lors de son second Examen périodique universel (EPU). La délégation sera menée par le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders. Depuis son dernier examen en 2011, la Belgique a pu réaliser plusieurs avancées en matière de droits de l'homme, souligne-t-on aux Affaires étrangères.

Depuis le dernier EPU auquel s'est prêté le royaume en mai 2011, plusieurs avancées ont été effectuées dont l'adhésion à la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées en 2011 et deux protocoles instituant des procédures de communications (plaintes) en matière de droits économiques, sociaux et culturels et des droits de l'enfant en 2014. Les procédures de ratification pour la Convention d'Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique viennent de se conclure et la Belgique devrait effectivement y adhérer formellement dans les jours à venir. Les Affaires étrangères rappellent que la Belgique adhère à l'essentiel des conventions internationales en matière de droits de l'homme. "Notre pays attache une grande importance à ces standards internationaux universels et fait des efforts réels pour la mise en œuvre aussi dans son ordre interne". Malgré tout, plusieurs recommandations n'ont pas été adoptées. La création d'un mécanisme national des droits de l'homme n'a ainsi pas été réalisée. "Lors de sa constitution en 2014, le gouvernement Michel a renouvelé cet engagement et des travaux préparatoires sont actuellement en cours en vue de la mise en place effective d'un mécanisme avant la fin du mandat du gouvernement actuel", fait-on savoir aux Affaires étrangères. Autre sujet sensible, la ratification par la Belgique de la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales. "Jusqu'à présent, il n'y a pas d'accord en Belgique sur la question de la définition de la notion minorité nationale. Un groupe de travail - dépendant de la Conférence interministérielle de Politique étrangère - est chargé de continuer d'étudier cette question, notamment en vue de définir le concept de minorité." (Belga)

À la une

Sélectionné pour vous