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"On se refait une santé au niveau du PS": le parti socialiste présente 123 propositions pour réformer son programme

Le Parti Socialiste faisait sa rentrée ce lundi matin, au cours d'un bureau exceptionnel, avec 123 propositions pour réformer le programme du Parti et surtout sortir de la crise dans laquelle les socialistes se sont retrouvés ces derniers mois. Les mandataires ont réagi aux conditions avancées par Défi, au micro de Simon François pour le RTL INFO 19H.

Il soufflait une ambiance de rentrée des classes ce lundi au parti socialiste. Ce premier bureau de parti après les vacances, c’était l’occasion de présenter le résultat du "chantier des idées", une réforme du programme entamée il y a deux ans. Au cœur des discussions aussi : la crise politique francophone et les conditions de DéFi pour en sortir. Les ténors du PS se montrent avant tout ouverts au dialogue. "Nous n’avons pas la main, et donc je ne tiens pas à donner des options, des choix ou autres. J’attends de voir comment les événements vont se dérouler, et en attendant, on se refait une santé au niveau du PS, avec une nouvelle éthique, un nouveau programme, on va reconquérir la confiance", dit Laurette Onkelinx, la cheffe de groupe PS à la Chambre.


"Chez nous il n’y a pas d’exclusive"

"Pour l’instant, nous sommes à la communauté, à la région de Bruxelles, on travaille, on prépare les budgets 2018, et puis on attend de voir un peu ce que font les autres, en tout cas chez nous il n’y a pas d’exclusive", dit André Flahaut, ministre du budget, de la fonction publique et de la simplification administrative de la Fédération Wallonie-Bruxelles.


Le décret inscriptions? "Je n'aime pas ce qu'il est devenu"


De prime abord, les socialistes se disent séduits par les idées d’olivier Maingain, en matière d’enseignement notamment. Même la suppression du décret inscription, lancée en son temps par le parti socialiste, obtient grâce à leurs yeux. "En tout cas ce qu’il est devenu, je ne l’aime pas du tout. Regardez à Bruxelles, ça enferme complètement les enfants dans leur quartier, et au contraire, il faudrait que les jeunes puissent respirer, sortir de leur carcan", dit Laurette Onkelinx.

"On peut toujours avoir une opinion sur l’efficacité de ce décret, et je crois qu’il a subi déjà beaucoup de changements. Ce qu’il faut, c’est la justice sociale, et que ce ne soient pas les parents des privilégiés qui puissent mettre leur enfant dans les meilleures écoles", réagit Jean-Claude Marcourt, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et des médias de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

MR, cdH et Ecolo n’ont pas souhaité réagir ce soir aux propositions de DéFi. Ils réservent leurs commentaires pour les négociations qui reprennent aujourd’hui.

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