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Accueillantes d'enfants: la CSC "suspicieuse" après sa rencontre avec Greoli et Lutgen

(Belga) La délégation de la CSC, composée d'une dizaine d'accueillantes d'enfants, a été reçue mercredi après-midi pendant environ une heure par la ministre de l'Enfance pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, Alda Greoli et le président du cdH, Benoit Lutgen. Le syndicat chrétien ressort de la réunion "suspicieux par expérience", les deux politiques humanistes ne s'étant pas formellement engagés à ériger l'octroi d'un statut aux accueillantes d'enfants comme une condition sine qua non pour la formation d'un futur gouvernement, explique Yves Hellendorff, secrétaire national de la CNE du non marchand.

La CSC menait une action devant le siège du cdH mercredi pour réclamer un engagement formel de la part du cdH sur la poursuite du travail sur le statut des accueillantes d'enfants. Depuis plusieurs années, ces femmes qui accueillent des enfants de 0 à 6 ans chez elles réclament un réel statut afin de bénéficier d'avantages comme les congés payés ou le chômage. La promesse d'une concrétisation du statut pour 2018 avait été avancée. Depuis, Benoit Lutgen a appelé à former de nouvelles majorités dans les gouvernements de la FWB, en Wallonie et à Bruxelles, sans le PS. Le syndicat chrétien craint dès lors un retour en arrière. "Nous avons demandé à M. Lutgen et Mme Greoli de s'engager clairement pour que le statut des accueillantes soit une condition sine qua non du cdH pour former un nouveau gouvernement", explique Yves Hellendorff. "La réponse n'a pas été aussi claire." Si le cdH s'est engagé à faire du dossier une priorité et à le défendre, "il ne dit jamais qu'il s'agira d'une condition formelle". Le syndicaliste précise que selon le parti, le dossier ne devrait pas être mis en difficulté, "le PS n'étant pas un si grand défenseur" du dossier. "Nous sommes suspicieux par expérience", ironise M. Hellendorff. "Cela fait des années que le cdH dit qu'il veut un statut mais qu'il n'arrive pas à le mettre en place. (...) Nous ne remettons pas en cause sa "bonne volonté" mais a-t-il la carrure (...) pour l'imposer? " (Belga)

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