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Alexander De Croo: "Traverser la crise demandera des efforts de tous"

"Nous pouvons traverser (les crises) en tant que société, mais celui qui affirme que les autorités peuvent compenser à 100% raconte des bêtises. Il faudra des efforts de tout le monde", a résumé mardi le Premier ministre Alexander De Croo lors de sa traditionnelle venue à l'UGent (université de Gand) pour une conférence inaugurale en politologie.

Évoquant plus largement la démocratie ("Appeler à avoir un dirigeant fort est la plus grosse erreur qu'on puisse faire. On ne doit avoir qu'une seule priorité, une société forte"), puis les crises successives auxquelles le pays est confronté, le libéral a estimé qu'on regarde trop souvent ce qui ne va pas. "Pour un pays où rien n'est possible et où le politique ne peut plus prendre aucune décision, nous avons pourtant une économie parmi les plus innovantes du monde avec un des meilleurs systèmes de sécurité sociale".

Alexander De Croo a fait référence à la "déclaration de septembre" du ministre-président flamand Jan Jambon (N-VA), retardée de plusieurs jours pour cause de rififi dans la majorité sur les allocations familiales. "Nous avons tendance à grossir des choses qui sont tout à fait normales. Dans une démocratie, ça remue de temps en temps".

Le temps n'était pas pour autant à l'optimisme aveugle. La situation sécuritaire en Europe inquiète, avec la crise énergétique qui y est étroitement liée. Des représentants des jeunes du PTB, Comac, étaient d'ailleurs venus le rappeler à l'entrée du bâtiment universitaire, déployant une banderole annonçant que les étudiants "ne paieront pas pour la crise". Dans la salle, un étudiant a posé une question sur la hausse du prix de l'énergie et des... spaghettis du restaurant universitaire. Ce à quoi le Premier ministre a répondu en expliquant les mesures prises et en évoquant la future taxation des "surprofits", tout en mettant en garde: l'État ne pourra pas compenser à 100% la hausse des factures.

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