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La Belgique a voté POUR l’adhésion de l’Arabie Saoudite à la commission de la condition des femmes des Nations-Unies. Ce soutien de notre pays surprend... même les premiers intéressés. Didier Reynders, le Ministre des Affaires étrangères, dit qu’il n’était pas informé que l’ambassadeur belge à l’ONU voterait oui. Le PS et Ecolo mettent en doute sa version et demande la démission du Ministre libéral. Autre surpris : notre Premier Ministre Charles Michel qui regrette aussi ce vote.
Ce vote a été au centre des débats sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche ce midi. Le ton est rapidement monté sur le plateau entre les différents intervenants certains défendant le ministre comme Kattrin Jadin, députée fédéral MR et la journaliste Mia Doornaert, d’autres le désignant coupable comme Gwenaëlle Grovonius, députée fédérale PS et Georges Dallemagne, député fédéral cdH.
"Là il y a un warning, on appuie sur le bouton rouge et on demande l’avis du cabinet des Affaires étrangères"
L’expert en communication Alain Raviart a tenté de recentrer le débat. "Je pense que ce gouvernement a un sérieux problème avec certains agents de liaison puisque déjà lors des attentats il y a eu ce problème avec liaison Sébastien Joris qui n’aurait pas fait son boulot, qui n’aurait pas été proactif. Alors je vais transférer le problème des attentats avec ce qui se passe aujourd’hui. Il y a eu un problème de proactivité de notre diplomatie de toute évidence puisqu’à un moment on demande un vote Arabie Saoudite, droit de la femme, condition de la femme, normalement, là il y a un warning, on appuie sur le bouton rouge et on demande l’avis du cabinet des Affaires étrangères, ce qui visiblement pose problème. Est-ce que Didier Reynders savait ? Oui ou non ? On l’entend bien, la procédure est le problème et en communication, quand la procédure est le problème, elle est aussi évidemment la solution, c’est comme ça que l’on en sort", a-t-il réagi.
Une situation ambigüe à tous niveaux?
"Est-ce que la situation est ambigüe? Oui ! Je trouve que contrairement à ce que dit le premier ministre, la situation est ambiguë. Mais pas seulement au niveau du gouvernement fédéral, aussi au niveau du gouvernement wallon avec la FN Herstal, aussi avec le gouvernement flamand avec les investissements à Anvers", a-t-il ajouté.
