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Bart De Wever: "Je n'aurais pas dû cibler une population en particulier"

Bart de Wever apporte des précisions après ses propos sur les Berbères. À une télé locale anversoise, le président de la N-VA a expliqué qu'il n'aurait pas dû cibler une communauté en particulier. Le bourgmestre d'Anvers qui insiste ensuite en présentant les statistiques de la criminalité, du décrochage scolaire ou des trafics de drogues.

Bart de Wever est revenu une nouvelle fois sur ses propos polémiques de la semaine passée à la télévision locale anversoise. "Je n'aurais pas dû cibler une population en particulier" quand j'ai dit que le racisme était souvent une excuse, explique le président de la NVA. Mais, poursuit-il, "si vous regardez les statistiques de la criminalité, le décrochage scolaire, le trafic de drogue, ceux sur la radicalisation, les combattants qui partent en Syrie... alors vous devez reconnaître qu’il existe des différences objectives entre les groupes de migrants."


"Pourquoi continuer la politique?" 

Mercredi déjà le président de la N-VA indiquait que s’il était condamné pour ses propos, "c'est 'game over. Si la vérité ne peut pas être dite, cela s'arrête ici", a déclaré mercredi Bart De Wever dans le journal Het Laatste Nieuws, en réaction à la plainte pour racisme déposée à la suite de ses déclarations controversées sur les Berbères. Il est peu vraisemblable que Bart De Wever soit poursuivi pour ce qu'il a dit, mais si c'était le cas, il déclare qu'il prendrait ses responsabilités et se défendrait devant le juge. "Alors, je demanderais moi-même au président de la Chambre, Siegfried Bracke, de lever mon immunité parlementaire. Si je suis jugé pour cela, pourquoi devrais-je continuer la politique?"

Bart De Wever a aussi un sentiment amer sur la manière dont ses partenaires de coalition du CD&V et de la N-VA se sont distanciés de lui. Le seul qui trouve grâce à ses yeux est le Premier ministre Charles Michel. "Il aurait pu me laisser tomber, mais ne l'a pas fait".

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