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Cela fait un an que nous avons voté: qu'est-ce qui a changé?

Il y a 1 an, jour pour jour. Le 25 mai 2014, nous étions tous appelés aux urnes pour des élections fédérales, régionales et européennes qui ont conduit à la formation des gouvernements des différents niveaux de pouvoir. Quel bilan tirer? Elements de réponse avec Frédéric Delfosse pour le RTLINFO 13H.

Cela fait aujourd'hui un an que nous nous sommes rendus dans l'isoloir. Et en un an, c’est tout un bouleversement politique que vient de vivre la Belgique, et ce surtout pour les partis: "Pour la N-VA, faire partie d’une coalition fédérale, c’est la première fois de son histoire. Pour les partis francophones, on a effectivement eu de grands changements: du côté du MR, accéder à la fonction de premier ministre, alors que le MR n’est pas la principale formation politique. Du côté du parti socialiste, après des décennies de manière continue au pouvoir fédéral, se retrouver dans l’opposition, c’est presque un changement de culture politique", explique Pierre Vercauteren, politologue aux facultés universitaires catholiques de Mons, au micro de notre journaliste.


"Un second souffle avant de faire passer un certain nombre de mesure qui seront difficiles à prendre"

Remontons le temps jusqu’en octobre où la Belgique doit apprendre à vivre au fédéral, avec un seul parti francophone allié à des nationalistes : grèves, opposition des syndicats et puis un climat terroriste venu jouer les trouble-fêtes. "Cela permet au gouvernement maintenant d’essayer de prendre un second souffle avant de faire passer un certain nombre de mesure qui seront difficiles à prendre, je pense notamment à la question du tax shift ou a à l’évolution du dossier des pensions", ajoute le politologue.


Les Belges habitués à la tempête

Un an après les élections, pas facile non plus cette année pour les gouvernements régionaux. Compliqué pour les ministres-présidents et leur gouvernement de digérer les transferts de compétences, tout en développant leur programme de majorité. Les Belges sont aussi peu habitués au calme après la tempête. "Sans doute que l’on a été habitués, depuis 2007, jusqu’à 2012, à une vie politique tellement agitée que quand les choses se passent quasiment normalement, on a l’impression qu’il ne se passe rien".

Et ce calme va sans doute continuer... car les prochaines élections n’auront que dans 3 ans seulement, avec les élections communales et provinciales. Jusque-là, en principe, l’électeur... est en vacances.

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