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Charles Michel découvre son mannequin "pendu" par des syndicalistes sur la Grand-Place de Mons: voici sa réaction

La manifestation des services publics a réuni entre 7.500 et 12.000 personnes à Bruxelles ce mardi. Mais ce n'était pas la seule action du pays. En effet, dans diverses villes wallonnes, des actions ont été menées par le syndicat CGSP des services publics.

A Mons, une mise en scène du syndicat socialiste CGSP a suscité la polémique. Le cortège avait à sa tête un mannequin représentant le Premier ministre, Charles Michel. Arrivés sur la Grand-Place, le mannequin a été "mis à mort" par pendaison sous les sifflets et applaudissements du public.

Invité du RTLinfo 19h, Charles Michel a réagi à cette mise en scène. "J'ai le caractère et le tempérament pour relativiser ce genre de choses, mais aussi un fils de 11 ans, et j'espère qu'il ne verra pas ces images", a-t-il indiqué.

Elio Di Rupo monte au créneau

De son côté, le bourgmestre de Mons, Elio Di Rupo, a aussi condamné cette mise en scène. Il juge ce simulacre "inacceptable" et signale que s'il a autorisé la manifestation, il n'a en aucun cas accordé l'autorisation d'installer une potence. Si les organisateurs lui avaient adressé une telle demande, il l'aurait d'ailleurs refusée.

"Ce qui s'est produit hier est un débordement qu'on ne peut pas accepter. Autant il est légitime de s'opposer aux idées et aux actes, autant il est inadmissible de toucher aux personnes. Ce qui s'est produit hier est un acte inacceptable d'atteinte à la personne et je le condamne", a-t-il déclaré dans un communiqué. Elio Di Rupo dit comprendre "la colère et le malaise social général". Il en appelle néanmoins "à l'unité des travailleurs tant du Nord que du Sud ou du centre du pays et à des modes d'actions pacifiques qui respectent celles et ceux qui ne veulent pas s'associer aux actions".

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