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Charles Michel: "Il va falloir rester très vigilant, très déterminé"

Charles Michel était l'invité de RTLinfo 19h. Si, dans le pays, le niveau de menace terroriste, qualifié de grave, a été relevé d'un cran, à trois sur une échelle de quatre, le premier ministre a répété que la Belgique n'était a priori pas la cible d'autres menaces terroristes en ce moment.

Charles Michel était l’invité de Michel De Maegd ce vendredi soir pour le RTLinfo 19h. Il a expliqué certaines mesures du gouvernement pour lutter contre le terrorisme et le radicalisme. L’une des mesures qu’il a longuement abordées et l’aide de l’armée pour renforcer la présence policière sur le terrain. "À partir du moment où on est confronté à une élévation de la menace, on est passé au niveau 3 sur une échelle de 4, il faut mobiliser les moyens disponibles. Exactement comme c’est possible dans la plupart des autres pays européens, en France, en Italie, en Espagne également. Et nous le faisons de manière très très maîtrisée et contrôlée puisque c’est en partenariat total avec les services de police de manière temporaire puisque ça durera pendant un mois maximum et c’est renouvelable. Surtout c’est une manière de mobiliser l’ensemble des forces pour élever la sécurité.

Lorsqu’on est confronté à des inondations, c’est parfois extrêmement grave, l’armée est mobilisée, ça ne pose aucune difficulté. Quand il y a des menaces auxquelles nous sommes potentiellement confrontés en Europe, que l’on soit attentif à faire coopérer, collaborer des forces de sécurité, ça me paraît être du bon sens. Ce débat-là on en parle depuis de très nombreuses années en Belgique et en quelques semaines, en quelques jours, le gouvernement a pris des décisions de principe et opérationnelles sur le sujet", a-t-il indiqué.


"J’invite à ne pas tomber dans la panique, dans la psychose ou dans l’angoisse"

Le Premier ministre a également parlé de la menace terroriste actuelle, de l’état de la situation. Selon lui, elle est sous contrôle, mais il faut rester vigilant. "J’invite à ne pas tomber dans la panique, dans la psychose ou dans l’angoisse. Il y a effectivement une vigilance supplémentaire qui est nécessaire. On n’a pas connaissance, au moment au moment où on se parle comme c’était le cas il y a quelques heures ou quelques jours, d’un risque précis, ciblé, concret. Mais il y a une situation générale, y compris avec des opérations qui ont été lancées, qui sont visibles en Belgique, une situation aussi générale en Europe qui nous ont amenés à considérer qu’il faillait relever le niveau de sécurité."


"La situation pour l’instant est sous contrôle"

"Je veux vraiment donner un message apaisant à nos concitoyens. Bien sûr le risque zéro n’existe pas, il faut dire la vérité, mais dans le même temps cela a été démontré, nos services sont performants et le gouvernement suit la situation de très près, minute après minute, heure après heure. Nous souhaitons que question sécurité tous les moyens nécessaires pour faire convenablement leur tâche. La situation pour l’instant est sous contrôle, mais dans le même temps nous savons qu’il va falloir rester très vigilant, très déterminé aujourd’hui et demain.", a-t-il ajoué.

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