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Christos Doulkeridis: "On a perdu les élections parce qu’on n’a pas été suffisamment audacieux"

Christos Doulkeridis, député à la Région de Bruxelles-Capitale, était l'invité de Pascal Vrebos ce dimanche. Dans l'opposition au fédéral et en Wallonie, il a dit ce qu'il pense des gouvernements en place et de leurs politiques.

Le député bruxellois Ecolo Christos Doulkeridis estime qu'il y a un grand problème de fiscalité en Belgique. "Il faut qu’on arrête de se défouler sur le travail et d’opposer des gens qui gagnent 1200 euros par rapport à ceux qui gagnent 1000 euros. On fait un combat de pauvres pour le moment. Par contre les grandes fortunes qui échappent totalement à la fiscalité, on ne s’en occupe pas."


"Quand Ecolo n’est plus au gouvernement, on ne parle plus du tout d’écologie"

Il insiste sur l'importance d'un projet de société qui touche à plusieurs aspects dont le social, l'économie et évidement, l'écologie. "Une des plus grandes dettes que nous avons que nous soyons riche ou pauvre, homme ou femme, c’est la dette écologique. Si on ne prend pas des mesures pour pouvoir s’occuper correctement de notre empreinte écologique et parallèlement soutenir les secteurs économiques qui vont nous aider à aller dans cette direction."

Il a pourtant l'impression que "depuis que les écologistes ont quitté le gouvernement, il n’y a plus du tout d’écologie qui est à l’ordre du jour des gouvernements". Il reproche aux partis traditionnels d'être hypocrites. "On dit souvent que tous les partis ont intégré l’écologie dans leurs programmes. Moi, je remarque que quand Ecolo n’est plus au gouvernement, on ne parle plus du tout d’écologie. C’est un véritable problème."


"On n'a pas été suffisamment audacieux, on a été trop faibles"

Christos Doulkeridis est également revenu sur l'échec des écologistes aux dernières élections. Il donne son explication des résultats. "On a perdu parce que je pense qu’on n’a pas été suffisamment audacieux. Les écologistes existent depuis 30 ans. Au début de la sensibilisation autour de l’écologie. On est venus avec des propositions sociales et sur l’école. On a été audacieux par rapport à l’ouverture qu’il faut avoir dans notre société. Le fait de gouverner change cela. Dans le discours, dans le projet, on a été un tout petit peu trop faibles."

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