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Commission d'enquête Samusocial - Un rythme de travail soutenu jusque fin juillet, recommandations en septembre

(Belga) La commission d'enquête parlementaire sur la gestion du Samusocial, qui a tenu sa première réunion consacrée à son organisation interne mardi, travaillera à un rythme soutenu jusqu'à concurrence de trois réunions par semaine d'ici la fin du mois de juillet. Elle rendra ses recommandations dans le courant du mois de septembre, ont indiqué mardi les membres du bureau de commission, à l'issue de la première réunion.

"Une commission d'enquête est le moyen le plus puissant dont dispose un parlement pour exercer sa mission de contrôle", a commenté le président de la commission Stefan Cornelis, lors d'un point de presse co-organisé avec la plupart des membres du bureau de cette commission. M. Cornelis a souligné qu'une commission d'enquête disposait des compétences d'un juge d'instruction, mais pas d'un tribunal dont elle n'a pas à reprendre le rôle et dont elle ne doit pas empêcher le travail. Le premier vice-président de la commission, Vincent De Wolf (MR) a rappelé que cette commission d'enquête constituait une première pour Bruxelles. Il a indiqué que le MR avait demandé, sans l'obtenir, une commission d'enquête sur la gestion des tunnels et qu'il avait, dans le cas présent, été le premier à soutenir la demande formulée par les Verts. Sans remettre en cause la nécessité d'avancer, Benoît Cerexhe (cdH), deuxième vice-président, a insisté sur celle de prendre le temps d'examiner les choses en profondeur. Pour lui, les récents événements de la vie politique francophone ne doivent rien y changer. Pour Arnaud Verstraete (Groen), le travail doit être mener dans la sérénité et déboucher sur un renoncement aux dysfonctionnements déplorés pour que Bruxelles dispose de la gestion qu'elle mérite. De son côté, Liesbeth Dhaene, dont la formation (N-VA) ne fait pas partie du bureau, a déploré que la commission soit composée en grande partie de formations qui ont touché de près ou de loin au dossier du Samusocial, ne serait-ce que via un ministre de tutelle. Elle s'est inquiétée de la tournure des travaux dans le contexte politique actuel. (Belga)

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