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Crise politique francophone - "Qui a trahi un jour trahira toujours"

(Belga) Le ministre-président wallon Paul Magnette a dit mardi comprendre les réticences des autres partis à répondre à l'appel du président du cdH Benoît Lutgen. "Qui a trahi un jour trahira toujours", a lancé M. Magnette (PS) sur le plateau de RTL-TVi, en accusant le cdH d'avoir eu peur des avancées proposées par son parti sur le décumul.

"Trahison sans précédent", "coup de poignard dans le dos", discrédit sur l'ensemble de la politique, déstabilisation des partis francophones: le chef de l'exécutif wallon a eu des mots très durs à l'égard du geste d'exclusion du président des humanistes à l'encontre de son parti. Il a décrit un Benoît Lutgen "très réticent" sur les mesures de transparence, de limitation des rémunérations ou de décumul. Paul Magnette se demande aussi comment le cdH conciliera une éventuelle alliance avec le MR avec ses critiques contre la politique du gouvernement fédéral ou son attitude dans le dossier du CETA (traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada). Quant aux majorités communales, le bourgmestre en titre de Charleroi assure qu'il ne sera pas revanchard. "Il y a déjà assez d'instabilité politique créée par le cdH. Pour Paul Magnette, "le premier qui s'amuse de tout ce désordre en Wallonie et à Bruxelles, c'est Bart De Wever", le président de la N-VA dont Benoît Lutgen a toujours assuré qu'il ne serait jamais l'allié. Le chef du gouvernement wallon assure par ailleurs que le président du PS Elio Di Rupo reste "plus que jamais" l'homme de la situation au sein du parti. "Je suis à 100% derrière lui pour rénover le PS et, si nous le pouvons, continuer à exercer les responsabilités publiques". (Belga)

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