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Benoît Lutgen, le président du cdH, est l’invité de la rédaction de Bel RTL. Martin Buxant l’interroge sur la récente polémique à propos du salaire de la ministre de la Culture.
Martin Buxant: Joëlle Milquet a démissionné de son poste de ministre de l’Enseignement et de la Cutlure et vous l’avez remplacée par deux ministres Alda Greoli et Marie-Martine Schyns et vous nous aviez promis que cela ne coûterait pas un euro de plus. Sudpresse a levé le lièvre hier, en fait Alda Greoli a demandé quand même une avance budgétaire au Parlement pour payer son salaire?
Benoît Lutgen: C’est totalement faux. Le montant budgétaire des coûts de fonctionnement du cabinet est le même qu’auparavant, ça ne coûtera donc pas un euro de plus. Et ceux qui disent le contraire, je les invite à vérifier ce que je viens d’indiquer. C’est madame Bertieaux qui a lancé cela. Je pense que le MR est tellement embourbé dans ses mensonges à répétition: "On n'ira jamais avec la N-VA". Ils ont fait le contraire après les élections. "On ne relèvera pas l’âge des pensions". On l’a fait. "On ne touchera pas au prix de l’électricité". Il y a 15 % en plus. Ils sont tellement embourbés qu’ils sont obligés de prendre de la boue et de la jeter aux autres. Et je ne l’accepte pas, parce que ça donne l’impression que finalement ce sont tous les mêmes. Au MR, ils se disent: "On est tellement enfermé dans nos mensonges, qu’on va quand même jeter un peu de boue sur les autres pour faire croire que c’est tous les mêmes". Eh bien, ce n’est pas "tous les mêmes". L’engagement que j’ai pris, il est respecté et il sera respecté pour tout le monde. C’est bien la moindre des choses. On doit montrer l’exemple au niveau politique, me semble-t-il.
